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L'accident en plongée ne serait pas une fatalité


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En préambule de toute discussion, il convient de situer un peu le niveau de risque en terme d’accident de plongée.
 
- Selon la FFESSM, la fédération délégataire en France, il y a 140 à 150 000 licenciés.Les différents clubs qui y sont affiliés effectueraient environ 100 000 baptêmes par an.
- Du côte de la FSGT, après COVID, il resterait environ 3 à 3 500 licenciés.
- Le GNPU ne compterait pas plus de 500 adhérents environ.
 
A cela se rajoute environ 350 sociétés commerciales réparties sur tout le territoire qui sont adhérentes de l’une de leur fédération (ANMP, SNMP, ....) et/ou de la FFESSM ou FSGT.
 
Le nombre de plongées en France serait en moyenne de 5 à 7 plongées par an.
 
Outre ses eaux intérieures, la France dispose du plus large accès à la mer de l’Europe, soit 20 000 km :
Eaux également exploitées par d’autres plongeurs européens.
 
Selon les sources de données (FFESSM, CROSS, Centres Hyperbare), on déplore entre 350 accidents de plongée par an.  Soit 1 pour 10 000 plongées.
Il en découle environ 15 à 20 décès par an. Tous ne feront pas l’objet systématiquement d’une procédure judiciaire (non déclaration, lien non établi, classement sans suite, …). Il en resterait environ 10 par an devant les tribunaux.
 
Bien que ce nombre soit assez faible eu égard du nombre de plongées par an, sa survenue est toujours vécu comme un drame, un échec et donc inacceptable pour la famille ou les proches de la victime.
 
Les experts constatent une corrélation directe du nombre des accidents ou de leur gravité avec l’évolution de la réglementation, le contenu et la qualité des enseignements.
Toutes modifications de notre comportement a donc un impact direct sur l’accidentologie et ses conséquences.
 
Les accidents sont toujours multifactoriels. Malgré cela, il arrive que la responsabilité des clubs ou associations (en leur qualité de personne morale) ou de leurs représentants ou encadrants soit recherchée et parfois même sanctionnée.
 
Afin d’aider les Présidents de clubs, les DP et ou moniteurs, je vous propose de partager vos expériences ou idées qui pourraient intervenir en terme de Prévention ou de Protection :
 
Pour mémoire :
 
- Prévention : Tout ce qui est mené afin d’éviter un accident (briefing, formation, maintient des compétences, pratique soutenue, adaptation de la pratique, renoncement, etc.),
- Protection : Tous ce qui peu intervenir afin de limiter l’impact des circonstances d’un accident (intervention sous-marine, assistance à bord, déclenchement rapide des secours, etc.).
 
Un grand merci par avance pour vos contributions constructives.
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Au vu des chiffres qui sont plus que bons je vois pas ce qui peut etre fait de plus si ce n'est l'analyse des accidents pour en tirer des statistiques sur les recommandations non respectés (si ça a été le cas) et communiquer dessus pour mieux prévenir.

 

Exemple: 45% sont liés à la reprise non progressives, 10% au défaut de planification, etc.

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bonjours, merci pour ce compte rendu, ou as-tu eu ces chiffres?

tu cite la ffessm, mais existe t-il un rapport avec les autres organisme (padi, cmas, DAN,etc...).

j'aimerai savoir aussi les accidents se produisent à quelle période de l'année , afin de déterminer si ceux-ci sont plus important de mai à octobre (saison estivale, vacance, reprise du beau temps) et le reste de l'année ou les plongeurs sont des passionnés et qui plongent toutes l'année.

enfin dans les accidents combien sont victimes de malaises sérieux (cardiaque, tension, etc..)

si quelqu'un à des liens merci beaucoup.

bonne journée

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Il y a 1 heure, Olivier_V a dit :

Bonjour,

 

Il serait intéressant aussi de voir s'il y a une corrélation de ces chiffres avec la profondeur maxi de plongée, et indirectement aussi à l'organisme : pas beaucoup de plongées sous les 40 m hors de France...

Mouai.. tout de suite la profondeur !

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On peut effectivement essayer de partir de statistiques des accidents de plongée, mais nous aurons tous une grande difficulté à les compiler :

 

- La FFESSM n'en publie plus depuis plusieurs années,

- A ma connaissance aucun autre organisme français n'en a jamais publié,

- Les études des centres d'hyperbare sont forcément incomplètes, car elles ne prennent pas en compte les décès sur site, ni les dénis  (jamais arrivés au caisson),

- Les études d'autres organismes étrangers ne correspondent pas à des pratiques formatives et réglementaires équivalentes au sytème français.

 

Cela fait donc autant de distorsions possibles que d'études accessibles.

 

En revanche, nous avons tous des remontées (vécues en direct) ou témoignages d'accidents ou d'incidents (quasi accidents), voir seulement des signaux faibles. J'en ai déjà publié quelques unes ici.

 

Ma démarche est plus de voir quelles seraient les démarches dont chacun a pu être témoin ou à l'initiative en vue d'éviter de rentrer dans d'éventuelles statistiques.

 

Car si 10 morts par an semble relativement faible pour que certains se mobilisent cf. ci-dessus, chaque victime c'est un conjoint, des enfants, des amis, des copains de clubs qui sont affectés. Au delà, c'est également pour les survivants des épreuves terribles avec ou sans séquelles.

 

Il m'apparait donc pas inutile d'essayer d'améliorer nos pratiques.

 

Par exemple, dans mon club associatif, club bord de mer, 21 adhérents, 4 encadrants :

 

Prévention :

 

- Je m'étais déjà exprimé sur les modifications apportées dans l'organisation des plongées, la formation des plongeurs (par des encadrants Ex !),

- Une formation Nitrox élémentaire a été réalisée,

- Le club ne pratiquait jamais l'hiver, arrêt en novembre reprise d'activité en avril au plus tôt, voir mai ou plus tard encore pour certains. Cette année, nous avons eu la chance de pouvoir avoir accès à une piscine. C'est impressionnant de voir les progrès en terme de palmage et de résistance des niveaux 1, 2, ....

- En avril, un nouvelle session de RIFAP sera réalisée pour l'ensemble du club, c'est toujours l'occasion de passer des messages de prévention,

- La communication par mail hebdomadaire est régulièrement émaillée de RETEX ou autre message de prévention,

- Le briefing des consignes d'avant plongée est devenu systématique et beaucoup plus complet,

- Les plongeurs autonomes sont invités à plonger systématiquement "avec leur parachute",

 

Protection :

 

- La trousse de secours a entièrement été révisée et mise à jour,

- Le matériel de secours a également été (EIF, VHF, etc.),

- Une formation de maintient des compétences sera organisée pour les les encadrants.

 

Je serais ravi de m'inspirer d'autres pratiques intéressantes et surtout ludiques.

 

Un exemple de campagne de la FFESSM :

 

image.thumb.png.a54c791d5a6a9e30b8fd3d08f61cfecf.png

 

 

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J

Il y a 22 heures, PlongeurSDF a dit :
En préambule de toute discussion, il convient de situer un peu le niveau de risque en terme d’accident de plongée.
- Selon la FFESSM, la fédération délégataire en France, il y a 140 à 150 000 licenciés.Les différents clubs qui y sont affiliés effectueraient environ 100 000 baptêmes par an.
- Du côte de la FSGT, après COVID, il resterait environ 3 à 3 500 licenciés.
- Le GNPU ne compterait pas plus de 500 adhérents environ.
 
A cela se rajoute environ 350 sociétés commerciales réparties sur tout le territoire qui sont adhérentes de l’une de leur fédération (ANMP, SNMP, ....) et/ou de la FFESSM ou FSGT.
 
Le nombre de plongées en France serait en moyenne de 5 à 7 plongées par an.

j'ai de la peine avec ces chiffres qui n'ont (amha) aucun rapport entre eux...

 

150'000 licenciés dans les clubs et ~4000 autour, on ne prend pas en compte ceux qui ne font pas (plus) partie d'un club... ça simplifie le calcul.

 

OK... combien plongent (en lac, mer ou carrière) réellement ?

 

Combien de plongées?

 

On n'en sait pas grand chose...

 

Combien de pas français viennent plonger en France et combien de plongées ça rajoute ?

 

Ben... visiblement, on n'en sait rien non plus...

 

Parce que dans la statistique, je présume que pour la suite, les non-français sont aussi comptés s'ils ont un pépin (mortel ou non)

 

Il y a 22 heures, PlongeurSDF a dit :
Selon les sources de données (FFESSM, CROSS, Centres Hyperbare), on déplore entre 350 accidents de plongée par an.  Soit 1 pour 10 000 plongées.
Il en découle environ 15 à 20 décès par an.

 

350 accidents et une vingtaine de décès, ce sont donc les seuls chiffres "fiables"

 

Il y a 23 heures, PlongeurSDF a dit :

Tous ne feront pas l’objet systématiquement d’une procédure judiciaire (non déclaration, lien non établi, classement sans suite, …).

 ??
pas d'enquête dans le cas d'un accident mortel ?

 

Etonnant...

 

Il y a 23 heures, PlongeurSDF a dit :

Il en resterait environ 10 par an devant les tribunaux.

 

là, c'est autre chose... 

 

 

Il y a 23 heures, PlongeurSDF a dit :

Les experts constatent une corrélation directe du nombre des accidents ou de leur gravité avec l’évolution de la réglementation

dans quel sens ?
l'accident cause un durcissement de la réglementation ou le durcissement cause les accidents ?

(je pige pas ta phrase)

 

Il y a 23 heures, PlongeurSDF a dit :

Toutes modifications de notre comportement a donc un impact direct sur l’accidentologie et ses conséquences.

Ironiquement, je me demande si, au contraire, c'est pas la non-modification de son comportement ("on a toujours fait comme ça, je vois pas pourquoi on devrait changer...") qui est générateur d'accident...

Du coup, on continue à plonger aussi profond, sans plus de paliers ou en gardant le même modus operandi que quand on avait 30 ans et 15kg de moins sans se remettre en question.

 

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Si je prends le rapport du Crossmed concernant 2021 (mars 2022)
https://tinyurl.com/2qz39fgb

 4.154 opérations concernant 9.384 personnes impliquées dont 1 651 secourues, 5 031 personnes assistées, 37 décédées (dont 12 plongeurs et 9 baigneurs) et 6 disparues .
76 % des opérations surviennent au cours de la saison estivale (de mai à septembre) 

J'n tire une ligne :  la responsabilité humaine reste dans la majeure partie des cas à l’origine des évènements de mer : inexpérience, inconscience, défaut de maîtrise technique, manque de préparation et surestimation des capacités physiques.
Cela concerne principalement, "
  la régulation des « nouveaux usages » et nouvelles pratiques sportives en mer "; nouveaux usages tels que la location sauvage de voiliers (pas forcément bien entretenus et manipulés par des touristes de passage) .

On a le cadre, mais pas les causes.

 

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Le 21/02/2023 à 19:52, PlongeurSDF a dit :
En préambule de toute discussion, il convient de situer un peu le niveau de risque en terme d’accident de plongée.
 
- Selon la FFESSM, la fédération délégataire en France, il y a 140 à 150 000 licenciés.Les différents clubs qui y sont affiliés effectueraient environ 100 000 baptêmes par an.
- Du côte de la FSGT, après COVID, il resterait environ 3 à 3 500 licenciés.
- Le GNPU ne compterait pas plus de 500 adhérents environ.
 
A cela se rajoute environ 350 sociétés commerciales réparties sur tout le territoire qui sont adhérentes de l’une de leur fédération (ANMP, SNMP, ....) et/ou de la FFESSM ou FSGT.
 
Le nombre de plongées en France serait en moyenne de 5 à 7 plongées par an.
 
Outre ses eaux intérieures, la France dispose du plus large accès à la mer de l’Europe, soit 20 000 km :
Eaux également exploitées par d’autres plongeurs européens.
 
Selon les sources de données (FFESSM, CROSS, Centres Hyperbare), on déplore entre 350 accidents de plongée par an.  Soit 1 pour 10 000 plongées.
Il en découle environ 15 à 20 décès par an. Tous ne feront pas l’objet systématiquement d’une procédure judiciaire (non déclaration, lien non établi, classement sans suite, …). Il en resterait environ 10 par an devant les tribunaux.
 
Bien que ce nombre soit assez faible eu égard du nombre de plongées par an, sa survenue est toujours vécu comme un drame, un échec et donc inacceptable pour la famille ou les proches de la victime.
 
Les experts constatent une corrélation directe du nombre des accidents ou de leur gravité avec l’évolution de la réglementation, le contenu et la qualité des enseignements.
Toutes modifications de notre comportement a donc un impact direct sur l’accidentologie et ses conséquences.
 
Les accidents sont toujours multifactoriels. Malgré cela, il arrive que la responsabilité des clubs ou associations (en leur qualité de personne morale) ou de leurs représentants ou encadrants soit recherchée et parfois même sanctionnée.
 
Afin d’aider les Présidents de clubs, les DP et ou moniteurs, je vous propose de partager vos expériences ou idées qui pourraient intervenir en terme de Prévention ou de Protection :
 
Pour mémoire :
 
- Prévention : Tout ce qui est mené afin d’éviter un accident (briefing, formation, maintient des compétences, pratique soutenue, adaptation de la pratique, renoncement, etc.),
- Protection : Tous ce qui peu intervenir afin de limiter l’impact des circonstances d’un accident (intervention sous-marine, assistance à bord, déclenchement rapide des secours, etc.).
 
Un grand merci par avance pour vos contributions constructives.

bonsoir

 

je ne rale pas, mais, je m'interroge sur ce chiffre de

Citation
Selon la FFESSM, la fédération délégataire en France, il y a 140 à 150 000 licenciés.Les différents clubs qui y sont affiliés effectueraient environ 100 000 baptêmes par an.
- Du côte de la FSGT, après COVID, il resterait environ 3 à 3 500 licenciés.
- Le GNPU ne compterait pas plus de 500 adhérents environ.

ainsi que :

Citation

Le nombre de plongées en France serait en moyenne de 5 à 7 plongées par an.


Bathyfolages numero 7 d' @Alain Foret, nous disait, en 2013, il est vrai, mais, nous disait qu'à cette date, il y avait 300 000 plongeurs en France (et qu'il y avait 2 millions de plongées en France) ; tres loin des 7 plongées écrites plus haut.

 

Je ne vais pas revenir sur l'étude socio-économique de 2007 ( @berny aura peut etre des chiffres plus précis) et sa répartition (brievement, 500 000 plongeurs, comprenant aussi les plongeurs hors structure et la clientele (pas pour les formations) chez les pros, plus de 66% des plongeurs pratiquaient moins de 20 fois par an...)

 

ce qui, pour revenir dans le thème, pose la question du maintien des acquis... combien de plongées sont necessaires pour garder le savoir faire du geste ?

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Sans un recensement des accidents et l analyse impossible de savoir quels axes sont à améliorer.

Donc retour aux recommandations de bases en tapant large.

Bref rien de neuf.

 

Heureusement que dans l aéronautique on ne fait pas comme ça !

 

Il y a 1 heure, PlongeurSDF a dit :

La FFESSM n'en publie plus depuis plusieurs années,

- A ma connaissance aucun autre organisme français n'en a jamais publié,

- Les études des centres d'hyperbare sont forcément incomplètes, car elles ne prennent pas en compte les décès sur site, ni les dénis  (jamais arrivés au caisson),

- Les études d'autres organismes étrangers ne correspondent pas à des pratiques formatives et réglementaires équivalentes au sytème français.

C'est peut être ça qu'il faut changer

 

Il y a 1 heure, PlongeurSDF a dit :

En revanche, nous avons tous des remontées (vécues en direct) ou témoignages d'accidents ou d'incidents (quasi accidents), voir seulement des signaux faibles. J'en ai déjà publié quelques unes ici.

Pas vraiment. Surtout si la référence c'est les membres de ce forum par rapport à tous les plongeurs qui ne sont pas dessus. On passe mathématiquement à côté de pleins de faits.

 

 

il y a 2 minutes, christophe 38 a dit :

combien de plongées sont necessaires pour garder le savoir faire du geste ?

Tout dépend de l individu et de la plongée.

 

Tu ne fait pas de vélo pendant 20 ans.

Demain en vacance tu veux en louer un, dois tu forcément remettre les petites roulettes ?

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il y a 38 minutes, gerard95 a dit :

Si je prends le rapport du Crossmed concernant 2021 (mars 2022)
https://tinyurl.com/2qz39fgb

 4.154 opérations concernant 9.384 personnes impliquées dont 1 651 secourues, 5 031 personnes assistées, 37 décédées (dont 12 plongeurs et 9 baigneurs) et 6 disparues .
76 % des opérations surviennent au cours de la saison estivale (de mai à septembre) 

J'n tire une ligne :  la responsabilité humaine reste dans la majeure partie des cas à l’origine des évènements de mer : inexpérience, inconscience, défaut de maîtrise technique, manque de préparation et surestimation des capacités physiques.
Cela concerne principalement, "
  la régulation des « nouveaux usages » et nouvelles pratiques sportives en mer "; nouveaux usages tels que la location sauvage de voiliers (pas forcément bien entretenus et manipulés par des touristes de passage) .

On a le cadre, mais pas les causes.

 

le CROSS Med, oui mais, sur ce nombre, combien concernent uniquement la plongée, pas le loisir bateau, par exemple, ou la chasse sous marine... (je ne dis pas qu'il y a zero intervention pour la plongée, ou zero mort, mais, sur le nombre de personnes impliquées ou sur celles secourues, ça représente combien ?

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il y a 49 minutes, christophe 38 a dit :

Bathyfolages numero 7 d' @Alain Foret, nous disait, en 2013, il est vrai, mais, nous disait qu'à cette date, il y avait 300 000 plongeurs en France (et qu'il y avait 2 millions de plongées en France) ; tres loin des 7 plongées écrites plus haut.

 

Un petit cours de mathématique : 

2 000 000 / 300 000 = 6,667 plongées par an.....

 

Cela fait un certain temps que je suis sorti de l'école... mais je crois que je ne me suis pas trop planté dans la division ;)

 

:biere:

Modifié par caolila
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Il y a 8 heures, Olivier_V a dit :

Bonjour,

 

Il serait intéressant aussi de voir s'il y a une corrélation de ces chiffres avec la profondeur maxi de plongée, et indirectement aussi à l'organisme : pas beaucoup de plongées sous les 40 m hors de France...

et, également, connaitre le calibre de l'arme du directeur de plongée, qui oblige ces gens à aller à des profondeurs déraisonnables (et qui y vont à regret)...

entre ceux qui n'ont pas dormi la veille,

ceux qui sont bourrés,

ceux qui ont fumé de l'herbe qui fait rigoler ou pris des cachetons,

ceux qui ont pris 15 kilos depuis la derniere plongée,

ceux qui ont du matériel dont ils ne savent pas se servir (mais, c'est le top du top, ça marche tout seul, sauf que le cerveau, il est entre les deux oreilles) et qui ne savent pas utiliser, par exemple, leur ordinateur,

ceux qui sont déshydratés,

ceux qui se surestiment,

....

 

il n'est pas impossible de cocher plusieurs cases en meme temps

il y a 1 minute, caolila a dit :

 

Un petit cours de mathématique : 

2 000 000 / 300 000 = 6,667 plongées par an.....

 

Cela fait un certain temps que je suis sorti de l'école... mais je crois que ne me suis pas trop planté dans la division ;)

 

:biere:

j'ai mis le lien d'Alain Foret ; si nous avons de la chance, il nous donnera un chiffre...

ici, nous sommes une quarantaine (que je connais, plus les autres) à tangenter ou dépasser les 100 annuelles...)

 

l'etude socio économique nous disait il y a 20 ans :

En effet, le moins que l’on puisse dire est que la plongée sous-marine a bien changé en trente ans, que ce soit :

 

en nombre de pratiquants (55 000 plongeurs licenciés à la fédération française

 

d’études et de sports sous-marin (FFESSM) en 1975, environ 340 000 pratiquants en

 

2004, dont 150 000 licenciés),

 

en nombre de clubs (actuellement plus de 2 000, en augmentation),

 

en nombre de structures ayant une activité commerciale (environ 350 en métropole ;

 

elles « émergeaient » en 1975),

 

en évolution des matériels, en confort et sécurité,

 

en orientation vers une pratique de loisir accessible à toutes et tous, etc.

 

Autre fait marquant, le plongeur est devenu un plongeur-voyageur. Une partie significative d’entre eux, 30 000 selon les voyagistes (ou « Tour-opérateurs ») va pratiquer son activité à l’étranger, principalement dans les mers chaudes (Mer-Rouge, Antilles, Océan Indien …), certains allant même s’y former et s’y qualifier. Ce phénomène s’est surtout développé à partir des années 1980

 

 

 

je vous laisse apprécier le fait de savoir s'il y a plus ou moins de pratiquants.

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les autres :

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et, enfin (presque le plus important) combien pratiquent combien de fois à l'année

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tout ceci se passait il y a 20 ans, avant le covid, la guerre, etc...

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