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L'accident en plongée ne serait pas une fatalité


PlongeurSDF

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il y a 43 minutes, christophe 38 a dit :

Oui mé 

J ai eu vu un plongeur bourré venir plonger ; j ai l habitude de lire les comportements, sentir l haleine...

 

J en ai vu avec de pupilles dilatées....

 

Pour les cachetons, je n ai pas de méthode,

 

J en vois qui grignotent sur le trajet... Je raccourcis en pensant qu ils sont à jeun 

Je ne sais pas lire un déshydraté avant la plongée

 

 

La plupart sont majeurs... C est leur peau.

 

 

 

j'en ai vu qui se mettait 10 ricard  30 mn après une plongée de 45m avec paliers, qui t'emmerdait pour la sécurité (qui oubliaient la valise d'oxy), et c'était des MF1 et MF2 IR, l'architype du --> faite ce que je dis mais pas ce que je fais.

Modifié par jppsonia
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il y a 49 minutes, caolila a dit :

mais la aussi il faudrait savoir sur combien de plongée etc

Si j'ai bien compris, c'est sur l'ensemble des plongées prises en compte dans l'étude. Et on peut supposer que cette tranche d'âge est plutôt minoritaire donc 6%, ça me semble énorme.

 

il y a 40 minutes, brenique a dit :

car si la traumato (par exemple) sur le bateau ou la plage est prise en compte celà pourrait expliquer ce chiffre de 6%...

J'ai failli écrire un mot sur les accidents pris en considération.

Même si ça comprend aussi la "bobologie" sur le bateau ou sur la plage, ça inclut également celle des plus de 50 ans et des autres tranches d'âge.

 

Pour revenir sur la vitesse en Allemagne, ça fait longtps que je n'ai pas emprunté les autoroutes allemandes mais lorsque je le faisais il y a des années, l'état de la chaussée n'incitait pas à rouler trop vite... J'espère pour eux qu'elle s'est améliorée.

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il y a 33 minutes, pmk a dit :

Pour revenir sur la vitesse en Allemagne, ça fait longtps que je n'ai pas emprunté les autoroutes allemandes mais lorsque je le faisais il y a des années, l'état de la chaussée n'incitait pas à rouler trop vite... J'espère pour eux qu'elle s'est améliorée.

 

Il est vrai que les autoroutes allemandes étaient globalement un cran en dessous des nôtres (mais pas payante ;) )  

Il y a eut pas mal de rénovation et entre Mulhouse et Francfort et bien rien a dire c'est très bien avec des longues portions a 3 voies voir 4... idéal pour rouler a 200 ou un peu plus tout en laissant la voie tout a gauche pour les 200 +++.   Une règle toujours surveiller très régulièrement ce qui vient de l'arrière même si on roule a 200 :D

 

 

 

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Je confirme tes dires @caolila, J'étais dans le nord de l'Allemagne il y a 15 jours et j'ai emprunté une autoroute qui soit n'était pas en bon état soit en travaux ces dernières années et cette fois ci c'était un vrai billard.

 

  ça a fait du bien pour se dégourdir les jambes. :D

 

J'ai été sage j'ai pas dépassé le 200..... (ma voiture de loc ne pouvait pas plus)

 

Mais il faut être réaliste ce ne serait pas possible en France car le comportement des automobilistes allemands n'est pas le même qu'en France.

 

Pour en revenir à la plongée rouler à 200 ou plonger à 60m à l'air ce n'est pas forcement dangereux si on sait reconnaitre ses limites et si les conditions le permette

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il y a 2 minutes, Norman76 a dit :

Pour en revenir à la plongée rouler à 200 ou plonger à 60m à l'air ce n'est pas forcement dangereux si on sait reconnaitre ses limites et si les conditions le permette

 

Exactement...  Tu ne peux pas te permettre les mêmes choses avec une voiture prévu pour rouler a 250 km/h qu'avec une qui a du mal atteindre les 130.

 

 

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Il y a 1 heure, Norman76 a dit :

Pour en revenir à la plongée rouler à 200 ou plonger à 60m à l'air ce n'est pas forcement dangereux si on sait reconnaitre ses limites et si les conditions le permette

Personnellement, je dis pas le contraire...

Je dis juste que tous ne peuvent et ne doivent pas...

Le "on a toujours fait comme ça, il n'y a pas de raison pour que ça change" est une connerie accidentogène...

C'est pas parce que "tu" le faisais il y a 10 ans que c'est une bonne idée aujourd'hui...

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Il y a 19 heures, gerard95 a dit :

En complement
C'est le cas AUSSI de la reprise (ou plutot du temps passé sans plonger)
Ex les super congés du mois de mai qui provoque un afflux de plongeurs sur la coté méditerranéenne et un "avertissement" du préfet maritime.
C'est aussi un stat 2020 sur la courbe des accidents par Age
La zone verte c'est : les plus de 50 ans ("ans" pas "mètres")
"Age" qui fait partie des facteurs favorisants de l'ADD (cf cours N2), ainsi qu'une quinzaine d'autres facteurs, dont peu d'ordis tiennent compte et encore en partie, mais surtout très peu de plongeurs.


 

Screenshot 2023-02-25 at 19-43-30 5b5d9352ab24fc162f9c2bc84a3f90fb88fa186c.pdf.png

Bonjour,

 

Concernant les déclarations, il y a de tous temps un risque de biais méthodologique :

- s'agit-il des opérations ou des accidents avérés (= conséquences graves, bobologie ou simple frayeur) ?

 

Parce que, si on incite au déclenchement de la chaîne des secours en cas de doute, les chiffres "opérations" peuvent augmenter sans que les chiffres "accident n'augmentent".

J'étais déjà intervenu sur cette difficulté auprès du CROSSMED en 2005.

 

Les opérateurs ne peuvent pas inciter à lancer la procédure de secours en cas de doute et, en même temps, se plaindre lorsque les opérations augmentent après diffusion de consignes en ce sens.

 

A priori, le site SNOSAN parle d'opérations (donc on ne connaît pas les suites) : https://www.snosan.fr/storage/app/media/bilan 2021/SNOSAN Bilan 21 version final BD.pdf

 

Bref, le croisement avec les conséquences est essentiel ... mais toujours pas fait en France.

En conséquence, on ne peut pas tirer de conclusions.

 

Bien cordialement,

Alain Foret

Plongée Plaisir

Modifié par Alain Foret
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Il y a 3 heures, pmk a dit :

 

 

J'ai failli écrire un mot sur les accidents pris en considération.

Même si ça comprend aussi la "bobologie" sur le bateau ou sur la plage, ça inclut également celle des plus de 50 ans et des autres tranches d'âge.

 

.

Oui bien sûr mais il est probable que la "bobologie" soit en proportion plus élevée dans le nombre d'accidents des sujets de moins de 20 ans un peu moins "sages" que les plus vieux (ce qui s'observe aussi dans la population générale...)

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il y a 16 minutes, brenique a dit :

Oui bien sûr mais il est probable que la "bobologie" soit en proportion plus élevée dans le nombre d'accidents des sujets de moins de 20 ans un peu moins "sages" que les plus vieux (ce qui s'observe aussi dans la population générale...)

Entre Robert qui arrive avec un coup dans le nez pour la plongée de l'après-midi et se vautre sur le ponton en montant à bord, Roger qui se coupe avec son gros couteau de plongée en voulant couper le saucisson pour l'apéro à bord, Gisèle qui s'étale par terre à la moindre vague car elle a abusé du rhum d'après plongée,... rien n'est moins sûr.

 

Mais tant qu'on n'en saura pas plus sur cette étude, on peut tout ilaginer

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il y a 5 minutes, pmk a dit :

Entre Robert qui arrive avec un coup dans le nez pour la plongée de l'après-midi et se vautre sur le ponton en montant à bord, Roger qui se coupe avec son gros couteau de plongée en voulant couper le saucisson pour l'apéro à bord, Gisèle qui s'étale par terre à la moindre vague car elle a abusé du rhum d'après plongée,... rien n'est moins sûr.

 

Mais tant qu'on n'en saura pas plus sur cette étude, on peut tout ilaginer

Bonjour,

 

Il faudrait pouvoir croiser les "opérations déclarées" avec les "conséquences médicales", c'est à dire croiser les déclarations CROSS/SNSM (seules entrées dans les statistiques SNOSAN) avec les conséquences (Hôpitaux, caissons).

Or, cela est refusé à ce jour en France, au motif de la confidentialité des informations médicales.

 

L'autre possibilité consisterait à ne pas s'occuper des opérations (CROSS, SNSM) et à ne considérer que les dossiers médicaux anonymisés, procédure légale, qui pourrait être mise en place mais qui ne l'est pas à ce jour en France.

 

C'est ce que faisait le Dr Bruno Grandjean au nom de la FFESSM jusqu'en 2013, même si tous les hôpitaux (caissons) ne participaient pas à l'étude ...

 

Sans cela, difficile de tirer des conclusions.

 

Bulles cordiales,

Alain FORET

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il y a 29 minutes, berny a dit :

C’est évident depuis le début: faute de données fiables (Entendre sur des éléments validés et centralisés par un organisme d’état -donc pas par l’un ou l’autre des acteurs), on ne peut bâtir que sur du sable. 

Oui, bien sûr.

Mais même pour les organismes d'État, le croisement des données est régulièrement refusé.

Il faudrait parvenir à créer un Observatoire des Accidents de Plongée, qui permette d'aller au-delà des simples déclarations d'accidents pour être autorisé à analyser le type d'accident.

Ce n'est pas gagné !

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il y a 54 minutes, brenique a dit :

à part ma toute petite expérience de fréquentation des SAU

 

Bon je ne suis pas certain de comprendre ce que sont des SAU parce que pour moi c'est 

image.thumb.png.c4a395fb09d0539310cf515a9c407422.png

 

Bon cela rejoint un peu le post de @pmk

 

Il y a 2 heures, pmk a dit :

Entre Robert qui arrive avec un coup dans le nez pour la plongée de l'après-midi et se vautre sur le ponton en montant à bord, Roger qui se coupe avec son gros couteau de plongée en voulant couper le saucisson pour l'apéro à bord, Gisèle qui s'étale par terre à la moindre vague car elle a abusé du rhum d'après plongée,... rien n'est moins sûr.

 

Mais tant qu'on n'en saura pas plus sur cette étude, on peut tout ilaginer

 

:jesors:

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Il y a 1 heure, berny a dit :

C’est évident depuis le début: faute de données fiables (Entendre sur des éléments validés et centralisés par un organisme d’état -donc pas par l’un ou l’autre des acteurs), on ne peut bâtir que sur du sable

il y a une heure, Alain Foret a dit :

Il faudrait parvenir à créer un Observatoire des Accidents de Plongée, qui permette d'aller au-delà des simples déclarations d'accidents pour être autorisé à analyser le type d'accident.

Ce n'est pas gagné

la fede compte une commission medicale et de prevention avec des medecins (donc respect du secret medical) qui sont plongeurs.

Analyser les accidents serait "un peu" le coeur de leur existence.

Apres quand on ne veux pas c'est toujours plus facile de dire qu'on ne peut pas.

Rien n'avancera et on va rester sur ce qu'il se fait deja: des recommandations à spectre large (ce qui peut etre consideré comme suffisant au vu des chiffres)

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