Aller au contenu
Plongeur.com - Le site de la plongée sous marine

30 Epaulards échoués


Messages recommandés

Une trentaine de jeunes épaulards s’échouent sur les côtes.

 

 

Vétérinaires, gardes-côtes et experts de la Société des cétacés de Taiwan se sont précipités au secours de 28 bébés épaulards qui ont été retrouvés échoués sur une plage de la côte sud-ouest, près de Tainan. Une vingtaine ont pu être remis à l’eau, les autres succombant malgré les efforts de leurs sauveteurs.

 

 

Déjà il y a deux jours, huit petits de la même espèce avaient été retrouvés par des pêcheurs à deux ou trois kilomètres de là. Trois avaient péri, trois autres avaient été relâchés en mer et les deux derniers, jugés trop mal en point, avaient été transportés dans un aquarium de la région pour y être soignés.

 

 

Rien ne permet pour l’instant d’expliquer avec certitude les causes de ce malheureux phénomène, les experts n’ayant trouvé aucune trace de blessure sur ces animaux, mais ils suspectent que ceux-ci ont perdu leur sens de l’orientation. Les épaulards, aussi appelés orques, fréquentent en général plutôt les eaux du Pacifique, sur la côte occidentale de l’île.

 

 

d'apres http://taiwaninfo.nat.gov.tw

Aarluk

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est toujours triste les échouages de cétacés.

 

Mais des échouages il y en a toujours eu (du temps déjà où les hommes se lançaient des cailloux) et il y en aura toujours. Il y a des causes naturelles connues (parasitisme, géomagnétisme, etc…) et d'autres non naturelles qui sont suspectées (sonar, peintures à base de TBT,…). Et ces causes, à ma connaissance, ce n'est pas facile de les déterminer par des examens sur les animaux échoués.

 

J'en arrive à ma question... Existe-t-il des statistiques sur les échouages et si oui depuis quand ? Y a-t-il une augmentation significative des échouages ? Auquel cas on pourrait montrer par des chiffres que c'est bel et bien l'action de l'homme qui est en cause (on peut en être convaincu mais pouvoir le prouver est plus utile pour la cause des cétacés, je pense).

 

Ouala

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce ne sont pas les données qui manquent sur la toile... en français comme en anglais, mais d'après mes premières recherches, il n'y a pas d'organisme "centralisateur" au niveau mondial. En France, j'ai trouvé le "Réseau National Echouage" et le "Centre de Recherche sur les Mammifères Marins" de La Rochelle. On trouve seulement des moyennes et des totaux sur certaines années.

 

par exemple :

- 2002 : 714 cétacés échoués sur les côtes françaises

- De 1972 à 1999, 1176 Cétacés ont été retrouvés échoués sur les côtes françaises méditerranéennes.

 

Aux States, c'est le "Stranding Network" mais encore une fois, c'est état par état. Tout ça est très éparpillé.

 

Ca me semblerait utile pourtant d'avoir des stats générales année par année. Vous ne croyez pas ? Peut-être que ça existe, mais où ? Tit'orque, toi qui connais bien le problème, tu en penses quoi ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le LFAS : Sonar de trés haute technologie dont le but est de détecter des sous marins ennemis à longue distance. Il envoie des ondes sonores d'environ 235dB à basse fréquence (100 à 500 Hertz) et se propageant à des centaines de kilomètres. Par comparaison, une baleine grise emet des sons de 185dB et l'oreille humaine ne peut supporter un son de 160 dB maximale.

 

Les échouages des cétacés peuvent être expliqués par différents phénomènes.

Trouver le bon phénomène explicatif n'est pas chose simple.

Des faits troublants d'échouages et de comportements se sont produits notamment dans les périodes de test des sonars à basses fréquences.

 

Méditerranée 1996 test sonar par l'Otan 150dB 12 baleines à bec de cuvier échouées en Mai 1996

 

Au large des côtes californiennes 1997 test sonar par l'US Navy teste le LFAS 3 baleines et 1 cachalot morts dans la zone de test

 

Méditerranée mai et juin 2000 test sonar par l'Otan une baleine à bec de Cuvier échouée début juin 2000

 

Bahamas 2000 test sonar par l'US Navy 5 navires testent un sonar de fréquence moyenne (2.8 à 3.5 KHz 235 dB) 17 cétacés de 4 espèces différentes échoués dans la zone des Bahamas. juin 2000

 

Valérie Deffontaine

Baleine libre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

4 novembre 2004

 

L’Europe dit non aux sonars à haute intensité

À la fin du mois d’octobre dernier, lors d’une réunion à Strasbourg en France, les 25 États membres de l’Union européenne ont adopté une résolution concernant l’utilisation de puissants sonars. Dans un vote à 441 pour, 15 contre et 14 abstentions, les parlementaires ont accepté de mettre en place des moratoires sur l’utilisation des sonars à haute intensité (incluant les activités liées à l’OTAN) dans les eaux de leur juridiction. Grâce à cette résolution, les États membres s’engagent aussi à étudier les échouages massifs et les mortalités associés à l’émission de puissants sons sous-marins. Parallèlement, la Commission européenne s’engage à étudier les impacts potentiels de l’utilisation de sonars à haute intensité sur le milieu marin. Enfin, la Commission et les États membres travailleront à développer des accords internationaux qui viseront à limiter le niveau de pollution sonore dans les océans.

 

Dans l’adoption de cette résolution, le Parlement européen reconnaît que plusieurs évènements d’échouages et de mortalités massifs ont été associés à l’utilisation de sonars à haute intensité. Il rappelle entre autres les évènements survenus en Grèce en 1996, aux Virgin Islands des États-Unis en 1998 et 1999, aux îles Canaries en 1985, 1986, 1989 et 2002 et aux Bahamas en 2000. Le Parlement et ses États membres reconnaissent aussi que les puissants sons sous-marins représentent une menace significative pour la faune marine, incluant les cétacés et les poissons.

 

L’adoption de cette résolution fait suite à de fortes pressions de la part de plusieurs groupes de conservation et de scientifiques. L’utilisation de sons puissants à des fins militaires, scientifiques ou commerciales soulève la controverse dans plusieurs pays du monde. Aux États-Unis, il y a un an, le Sénat américain exemptait la Défense nationale de deux lois environnementales, permettant ainsi l’utilisation de tels sonars pratiquement partout. Au Québec, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a reconnu « que les sources d’émission de forte pression sonore provoquent chez plusieurs espèces un changement de comportement, peuvent causer des dommages physiologiques et peuvent tuer les organismes situés près d’elles » et estime « qu’une approche de précaution s’impose face aux levés sismiques effectués dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent ». [Parlement européen, Baleines en direct]

 

Du nouveau (12 novembre 2004)

 

L’adoption de cette résolution fait suite à de fortes pressions de la part de plusieurs groupes de conservation et de scientifiques. L’utilisation de sons puissants à des fins militaires, scientifiques ou commerciales soulève la controverse dans plusieurs pays du monde. Aux États-Unis, il y a un an, le Sénat américain exemptait la Défense nationale de deux lois environnementales, permettant ainsi l’utilisation de tels sonars pratiquement partout. Au Québec, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a reconnu « que les sources d’émission de forte pression sonore provoquent chez plusieurs espèces un changement de comportement, peuvent causer des dommages physiologiques et peuvent tuer les organismes situés près d’elles » et estime « qu’une approche de précaution s’impose face aux levés sismiques effectués dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent ». [Parlement européen, Baleines en direct]

Baleine en direct

 

Proposition de résolution http://www2.europarl.eu.int/omk/sipade2?SAME_LEVEL=1&LEVEL=4&NAV=X&DETAIL=&PUBREF=-//EP//TEXT+MOTION+B6-2004-0089+0+DOC+XML+V0//FR

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ca fait plaisir à lire.

 

Reste quand même que…

 

 

les parlementaires ont accepté de mettre en place des moratoires [...] dans les eaux de leur juridiction.

 

Ca laisse de la place aux américains pour faire du bruit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L’épaulard, ou orque, n’est pas une espèce reconnue pour s’échouer vivante, comme le globicéphale noir par exemple. Le nombre de cétacés qui s’échouent vivants varient beaucoup d’une année à l’autre dans le monde et nous ne possédons aucune estimation moyenne. Probablement quelques centaines de cétacés s’échouent vivants sur les plages du monde chaque année.

 

Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer ces échouages, qui ont probablement des causes multiples. Les baleines sont peut-être malades ou blessées. Leur sens de l’orientation est peut-être affecté par une maladie ou un parasite. Comme on croit que les baleines utilisent les champs magnétiques terrestres et la topographie des côtes pour s’orienter, une perturbation de ces champs magnétiques ou une topographie particulière pourrait les induire en erreur. Certains croient aussi que de forts bruits sous-marins d’origine anthropique (humaine) pourrait perturber le système auditif et de navigation des baleines. Il est typique de voir des individus remis à l’eau s’échouer de nouveau sur la même plage. Leur système de référence leur indique peut-être, à tord, que le large se trouve dans cette direction. Les échouages d’animaux vivants ont d’ailleurs souvent lieu aux mêmes endroits, dans des zones aux caractéristiques spécifiques. Des espèces pélagiques, habituées aux grande

s profond

eurs océaniques, se font possiblement prendre par la marée dans des estuaires peu profonds. Dans le cas des échouages collectifs, les baleines suivent peut-être leur chef désorienté, ou rejoignent un individu déjà échoué émettant un signal de détresse. Bref, ces échouages restent un phénomène quelque peu mystérieux.

 

Si les carcasses sont situées sur des plages retirées et inhabitées, elles pourront être laissées à cette endroit et la nature fera son travail. Les carcasses peuvent aussi être enterrées ou coulées au large si leur présence représente une menace pour la sécurité et la santé publique. C’est ce qui est arrivé entre autres avec les quelques dizaines de globicéphales qui se sont échoués en novembre 2004 sur les plages de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande

http://www.baleinesendirect.net/3/3-2-2-04.html#24

Ianie Thomassin

Baleines en direct

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Échouage massif de dauphins en Floride : les sonars sont-ils en cause?

Entre 70 et 110 sténos, une espèce de dauphin qui fréquente les eaux profondes du plateau continental, se sont échoués vivants sur les battures de Marathon, dans l'archipel de l'extrémité sud de la Floride, le mercredi 2 mars dernier. De ceux-ci, une quinzaine ont regagné d'eux-mêmes le large, plus d'une trentaine ont succombé ou ont été euthanasiés par des spécialistes, et 26 ont été transportés à un centre de réhabilitation de Key Lago, le Marine Mammal Conservancy. Des nécropsies sont présentement pratiquées sur des animaux morts pour tenter de déterminer la cause de cet échouage massif. Pour le moment, deux hypothèses sont mises de l'avant : une marée rouge, une cause peu probable puisque les dauphins nécropsiés avaient l'estomac vide, et les sonars de la marine américaine.

 

Vingt-quatre heures avant l'échouage, un sous-marin de la marine américaine, le USS Philadelphia, s'exerçait à un peu plus de 70 kilomètres au large de Marathon. Bien que la marine affirme investiguer la situation, elle a toutefois refusé jusqu'à maintenant de confirmer si les exercices impliquaient l'utilisation de sonars. Parallèlement, un autre échouage massif, qui avait eu lieu en janvier dernier en Caroline du Nord et qui avait causé la mort de 35 baleines de trois espèces différentes, est sous investigation pour les mêmes raisons. Plusieurs épisodes d'échouages massifs ont été liés à l'utilisation de sonars à basse fréquence. Entre autres en 2002, quatorze baleines à bec s'échouaient sur les plages des îles Canaris suite à des essais militaires de l'OTAN.

 

L'utilisation de sonars à basse fréquence est un dossier très controversé dans plusieurs pays, particulièrement aux États-Unis. En novembre 2002, des groupes environnementaux avaient eu gain de cause devant la cour fédérale des États-Unis, alors que la juge avait ordonné à la marine de limiter l'utilisation des sonars à basse fréquence. Un an plus tard, l'administration Bush avait fait adopté un projet de loi par le Sénat qui compromettait ce jugement : les membres avaient voté en faveur de l'exemption du Département de la défense américaine de deux lois environnementales, le Marine Mammal Protection Act (MMPA) et le Endangered Species Act (ESA), lui permettant ainsi d'utiliser ses sonars à peu près partout. À l'opposé, en octobre 2004, les 25 États membres de l'Union européenne avaient accepté de mettre en place des moratoires sur l'utilisation des sonars à haute intensité (incluant les activités liées à l'OTAN) dans les eaux de leur juridiction. [ENS, Reuters, CNN, Baleines en direct]

 

Baleines en direct

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Bonjour,

 

logo.png.c7536bd9e68359a8804d246d311256bd.png

 

L'ensemble des services de Plongeur.com sont gratuits et c'est grâce à la publicité que vous pouvez en profiter. Or il semble que vous utilisiez un bloqueur de publicité.

Si vous aimez le site et que vous voulez pouvoir en profiter longtemps, merci de désactiver votre bloqueur de publicités lorsque vous naviguer sur Plongeur.com.