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Les dangers liés à la plongée : risques et solutions


Searil

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Salut

 

Je propose aux collègues fans de biolo un nouveau thread à construire (enfin par vous car je pars en vacances :D), issu d'une discussion sur les cnidaires

 

Les récifs : dangers corporels réels, exposition au risque, explication solution clinique.

 

Edit : Une excellente étude fournie par balane 78 :chinois: et :bravo:

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Les Scorpénidés

 

Définit la famille des rascasses, ptérois et poissons pierre.

 

Rascasses et poissons pierre vivent posés sur le substrat, les récifs ou les platiers. Le risque le plus courant est de poser le pied ou tout autres partie du corps dessus.

Les épines venimeuses sont sur la crete dorsale de l'animal.

Peu taillés pour l'attaque, ils sont relativement placides et peuvent être approchés de trés près.

précision comportementale : le poisson pierre chasse à l'affut (vu qu'il est pas taillé pour le sprint) et peut rester jusque trois jours sans bouger à attendre une proie. il se recouvre donc de substrat et devient encore plus dur à repérer

 

Les ptérois nageant ou volant trés bien sont rencontrés en pleines eau. Ils possèdent en plus de leur crête dorsale des epines spectaculaires en rayons de leurs nageoires pectorales.

Peu craintifs du fait de leurs redoutables armes, ils peuvent approcher les plongeurs de près qui peuvent les toucher par inadvertance

 

Il n'existe pas d'antidote connu au venin trés puissant de certaines de ces espèces, au moins les ptérois.

 

Le risque dépend de la quantité de venin injectée dépendant elle même du nombre de piqures (plusieurs épines) et de la taille de l'animal.

 

La douleur peut être trés vive et durer plusieurs jours pour les rascasses et ptérois. Les poissons pierre adultes peuvent être mortels.

 

Important : le venin de ces espèces est thermolabile i-e il se détruit à la chaleur tout comme les hyménoptères (guepes, frelons, abeilles, taons)

Il reste donc à plonger la partie piquée dans de l'eau extremement bouillante ou approcher braise ou cigarettes.

 

Question : en cas de choc allergiques ou de piqures graves, quelqu'un saurait-il préciser s'il faut inciser ou garauter ou bien tenter d'aspirer le venin ?

merci d'indiquer toute contre vérité afin que j'édite, le but étant informatif

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enfin par vous car je pars en vacances

je le hais, je le hais

:gagon:

MODE :devil: ON

tu vas avoir l'occasion d'observer pat toi-même les solutions cliniques; merci de t'être porter volontaire lors de ton séjour, tu rencontreras sûrement les sujets abordés.

:gagoff:

:bosse: je me renseigne pour les raies

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Illustration : qualité de photo moyenne, mais là, on voit bien qu on le voit pas :captain: le poisson pierre, pourtant, j ai resseré l image, en regardant on voit bien son oeil ;)

 

Franchement, pur hazard de tomber la dessus ( chance ou pas chance, dépend si t as mis la main ;) ) , tout comme croisser un anthénaire ( c'est bien aussi ça ;) )

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"Les dangers du milieu" par Balane 78 -CNHC- Commission Bio Rev. 1 - 27/01/2005

 

Les dangers liés au milieu en plongée*

 

Balane 78

CNHC- Commission Bio Rev. 1 - 27/01/2005

 

A. Les dangers liés aux mouvements du milieu

Le premier risque est lié aux vagues, ressac et courants susceptible de projeter le plongeur sur des matériaux durs ou tranchants (rochers, pieux, épaves)

Dans de telles circonstances, la prévention consiste à adapter sa distance des obstacles aux conditions ambiantes et à faire preuve de vigilance.

En cas de départ de plage ou sur un platier, il faudra choisir le point de départ avec soin (se renseigner localement).

 

B. Les filets et lignes de pêche

Un autre risque important concerne les filets ou les lignes de fond abandonnés qui peuvent se révéler de véritables pièges. Les secs et épaves étant des points de concentration du

poisson sont souvent drapés dans ces engins de pêche.

Il faut se tenir à une distance raisonnable et se méfier du courant . Même, le recours au couteau ou à l’aide d’un camarade peut parfois être insuffisant.

Si vous êtes emmêlé, il ne sert à rien de se débattre, il vaut mieux prendre son temps et demander de l’aide.

 

C. Les explosifs immergés

Ces objets (bombes et obus non explosés, munitions, détonateurs…) sont parfois présent en grandes quantités dans des zones de combats ou des épaves. Ceux-ci peuvent rester actif donc potentiellement dangereux très longtemps. Parfois même le vieillissement augmente leur instabilité.

Il faut donc impérativement éviter de les manipuler et, plus encore, de les remonter en guise de « souvenirs ».

On évitera également de plonger dans les sites d’immersion dûment répertoriés sur les cartes marines.

 

D. Les grottes surplombs et pénétrations d’épaves

A moins que l’accès et la sorties soient vastes et bien visibles, la pénétration dans une grotte ou une épave (plongée spéléo, plongée sous plafond) fait appel à des techniques bien

particulières. Le risque principal est de se perdre soit par manque de lumière soit à cause des sédiments soulevés. Vous ne devez pas entrer dans ces espaces.

Votre directeur de plongée et/ou votre moniteur peuvent cependant vous faire essayer cette pratique dans des endroits sans danger. Vous devrez suivre leurs consignes et palmer à

bonne distance du fond et du plafond pour éviter de « brasser » les sédiments.

 

E. Les dangers liés aux animaux

Ces dangers sont la conséquence d’une interaction du plongeur avec les animaux.

Les animaux « à risque » se classent en trois catégories :

_Les animaux susceptibles de provoquer des blessures

_Les animaux venimeux susceptibles d’injecter un poison

* Le problème du froid sera traité dans un autre cours

CNHC- Commission Bio Rev. 1 - 27/01/2005

_Les animaux susceptibles de provoquer les deux effets simultanément

 

Du point de vue du risque spécifique lié à la pratique de la plongée, les effets peuvent être:

_directs : blessure ou empoisonnement, parfois grave

ou _indirects, de loin les plus fréquents : sous l’effet de la douleur remontée « en panique » ou syncope et noyade

L’immense majorité des accidents, se produisent soit par maladresse, soit par une action volontaire du plongeur. L’agressivité spontanée est très rare.

Pour plus de détail sur les risques et leur prévention vous vous reporterez utilement aux tableaux joints.

 

F. Un peu de bon sens pour finir

_ Le bon sens est votre ami. Réfléchissez avant d’agir

_ Ne touchez à rien.

_ Tout ce qui interfère avec le comportement normal des animaux est source de danger (nourrissage, excitation, caresse, manipulation.

_ Beaucoup de venins se décomposant à la chaleur, ce peut être un bon moyen de limiter leur effet.

_ Les méduses sont, de très loin, la première cause d’accident mortel dans l’eau, toutes activités confondues.

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Les dangers du milieu #2 par Balane 78 -CNHC- Commission Bio Rev. 1 - 27/01/2005

 

QUELQUES REGLES SIMPLES POUR PLONGER EN MILIEU NATUREL AVEC UN MAXIMUM DE SECURITE

 

- Ecoutez les conseils du directeur de plongée

- Il est au fait des conditions locales… Ce qui ne vous dispense pas de faire preuve de bon sens !

- Près d’un obstacle ou d’un danger, adaptez votre distance au ressac et au courant

- Prenez garde aux filets et n’hésitez pas à demander de l’aide à un camarade

- Le long d’un tombant, privilégiez le palmage costal

- Tenez-vous à distance du fond et des parois

- Equilibrez-vous bien, lestez vous raisonnablement

- Dans une grotte nagez au milieu du conduit.

- Ne ramassez rien

- Une grenade n’a rien à faire au dessus de votre cheminée

- Touchez « avec les yeux »

- Votre geste peut être interprété comme une menace

- Vous risquez de poser la main sur un oursin ou un poisson venimeux

- Vous pouvez faire détonner des explosifs, même anciens

- Ne nourrissez pas les poissons

- Le poisson peut avoir du mal à distinguer vos doigts de l’appât.

- Vous risquez d’attirer des visiteurs indésirables ou de provoquez un comportement d’attaque

- N’hésitez jamais à consulter un médecin

- Un petit bobo qui s’infecte peut avoir des conséquences graves

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Les dangers du milieu #3 par Balane 78 -CNHC- Commission Bio Rev. 1 - 27/01/2005

 

Animaux dangereux –Toutes mers

Espèces / Risque / Probabilité / Prévention / Soins

 

Requins (>1,80 m)

Variable : de l’égratignure à la mort

3 espèces principalement concernées : Requin blanc, Requin tigre, Requin taureau

Très faible

Ne pas transporter de nourriture, ne pas s’agiter, faire face et arrêter la plongée

Comprimer les blessures, arrêter l’hémorragie

 

Congres, murènes,barracudas

Morsure parfois grave, susceptible de s’infecter

Rencontres fréquentes mais probabilité nulle sans provocation

Ne pas déranger Ne pas nourrir

Désinfecter, panser - Les morsures graves peuvent nécessiter une hospitalisation

 

Raies à aiguillon, vives rascasses

Très douloureux

Très faible sauf à la mise à l’eau ou contact volontaire

Regarder où on met les pieds, ne pas toucher – ne pas se poser « comme un plomb » sur un fond de sable

Traitement médical obligatoire, en attente traitement par la chaleur (eau à 45°)

 

Raie Torpille

Choc électrique, paralysie temporaire

Rarissime

Ne pas se poser brutalement sur un fond de sable. Ne pas toucher le poisson

Aucun – le choc électrique ne laisse aucune séquelle

Cependant il peut provoquer une syncope avec risque de noyade

 

Oursins non-venimeux

Très douloureux, risque d’infection et d’atteinte articulaire

Importante

Ne pas toucher, bien s’équilibrer

Extraire les piquants, désinfection, pommades calmantes

 

Anémones de mer

En mers tempérées : faiblement douloureux sauf sur les parties sensibles : yeux, lèvres

Des espèces plus virulentes existent en eaux tropicales

Importante car espèces très répandues

Ne pas toucher, bien s’équilibrer

En cas de contact avec les mains (même sans sensation de piqûre) ne pas se frotter le visage

Voir la fiche « Méduses »

 

Méduses

Très douloureux parfois mortel Importante car souvent impossible à éviter

Se tenir à distance (si on a vu l’animal) Voir feuille annexe

 

Vers de feu

Très urticant (poils)

Moyenne

Ne pas toucher Enlever les poils avec un ruban adhésif, nettoyer à l’eau et au savon, désinfecter

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Les dangers du milieu #4 par Balane 78 CNHC- Commission Bio 27/01/2005

 

Animaux dangereux –Mers tropicales

Espèces / Risque / Probabilité / Prévention / Soins

 

Corail de feu

Très urticant Faible sauf maladresse Ne pas toucher Voir la fiche « Méduses »

 

Coraux

Lacérations, infection de la plaie, allergies locales

Moyenne Ne pas toucher, ne pas nager dans une faible profondeur d’eau, porter un shorty ou un tee-shirt. Sur un platier

porter des bottillons ou des sandales

Désinfecter, panser

 

Oursins venimeux

Toxiques et très douloureux –parfois mortel

Faible – Visible principalement en plongée de nuit

Ne pas toucher, bien s’équilibrer

Traitement médical obligatoire, en attente traitement par la chaleur

 

Poisson pierre - Poisson scorpion

rascasses, poissons pierre.

Toxiques et très douloureux -

Mortel dans le cas du poisson pierre

Moyenne - Très difficile à voir, ne s’enfuit pas à l’approche du plongeur

Ne pas se poser ou mettre la main sur les rochers

Traitement médical obligatoire (sérum spécifique). En attente, traitement par la chaleur intense (60°)

Il est le plus souvent impossible de savoir si on a été piqué par un poisson pierre ou un scorpion. Dans le doute, le traitement sera le même.

 

Rascasse volante

ptérois

Très douloureux et toxique Faible sauf action volontaire ou maladresse

Pas de feeding, se méfier en plongée de nuit car ce poisson est attiré par la lumière

Traitement médical obligatoire, En attente, traitement par la chaleur intense

 

Chirurgien

Blessures, parfois avec lésion des tendons

Infime sauf action volontaire

Ne pas essayer de toucher un poisson, ce qui est possible en plongée de nuit

Désinfecter, panser – Le cas échéant traitement médical (chirurgie)

 

Etoiles de mer

Epines couvertes de mucus toxique

Faible Ne pas se poser ou mettre la main sur les rochers, ne pas toucher

Nettoyer à l’eau et au savon, calmer la douleur

 

Cônes venimeux

Toxiques et très douloureux – parfois mortel

Très faible – Visible principalement en plongée de nuit

Ne pas toucher, ne pas approcher la main

Traitement médical obligatoire, En attente, traitement par la chaleur

 

Serpents marins

Très toxique, parfois mortel

Infime car bouche très petite

Ne pas toucher

Sérum spécifique

 

Poulpe à anneaux bleus de l’Océan Indien

Très toxique fréquemment mortel (paralysie respiratoire)

Nulle sans provocation Ne pas « jouer » avec les poulpes Traitement médical obligatoire,

En attente, respiration artificielle.

Attention aux risques infectieux liés aux blessures en environnement tropical :

· la moindre égratignure est susceptible de s’infecter lapidement, d’autant plus que la cicatrisation se fait mal à cause de l’eau de mer

· le nettoyage des plaies doit être refait après chaque plongée avec un rinçage préalable avec de l’eau minérale car l’eau du robinet est souvent porteuse de germes

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Les dangers du milieu #5 par Balane 78 - CNHC- Commission Bio 27/01/2005

 

Traitement des piqûres de méduses

 

Même si les méduses de nos côtes sont peu dangereuses, n’entraînant généralement que des troubles

locaux et cutanés (douleur, érythème), elles peuvent dans certaines conditions (envenimation sévère,

terrain allergique, antécédents de piqûres de méduse...) provoquer des signes généraux (oedème, choc

anaphylactique...). Certaines méduses des océans Indien et Pacifique peuvent tuer en quelques minutes.

Les piqûres de méduse nécessitent donc un traitement rapide et bien conduit.

 

DANS TOUS LES CAS, IL NE FAUT PAS HESITER A CONSULTER UN MEDECIN

 

NETTOYAGE INITIAL

Le traitement initial sera simple et mené sans délai. Il vise à minimiser les quantités de venin libérées : très peu

de cellules urticantes délivrent d’emblée leur contenu et les tentacules transparents restent accrochés à la peau

des victimes.

Dans un premier temps, calmer la victime et l’empêcher de se frotter les lésions. Il ne faudra jamais

inciser la plaie ni chercher à la faire saigner ni la sucer pour aspirer le venin.

Les plaies seront nettoyées sans frotter (ce qui permettrait l’éclatement de la totalité des cellules urticantes).

Les tentacules visibles seront retirés par une pince ou à la main doublement gantée.

Ceux invisibles le seront après application de mousse à raser ou du sable sec pour « piéger » les débris

de méduses qui seront alors ôtés à l’aide d’un carton rigide.

La plaie sera abondamment rincée avec à l’eau de mer ou au sérum physiologique (l’eau douce ferait

éclater les quelques cellules urticantes restantes). La toxine étant détruite par la chaleur, l’eau peut être

raisonnablement chaude.

Dans certains cas de piqûres (Chironex fleckeri et autres espèces Indo-pacifiques), il faudra rincer la blessure

avec du vinaigre ou de l’alcool isopropyl (alcool médical à 40 ou 70%)3.

Le rinçage sera effectué en continu pendant au moins 30 minutes ou jusqu’à disparition de la douleur.

 

PANSAGE

Après décontamination, la plaie sera séchée puis enduite d’anesthésiques locaux, de cicatrisants ou de

corticoïdes (ou à défaut d’Onctose®). Il ne semble pas nécessaire d’avoir recours à une antibiothérapie même si

la lésion peut s’infecter pendant les 3 à 7 jours suivant la piqûre. Il ne faudra cependant pas oublier de vérifier et

éventuellement remettre à jour la vaccination antitétanique.

2 Ce traitement est globalement applicable aux piqûres provoquées par les anémones et les coraux de feux

3 D’autres produits ont été décrits comme efficaces : hydroxyde d’ammonium dilué, sulfate d’aluminium, bicarbonate de sodium, huile d’olive,

sucre, urine et papaïne. Aucun de ces produits n’est aussi ni plus efficace que le vinaigre ou l’alcool. Les solvants tels que l’éther, le formol

ou l’essence sont toxiques pour les tissus et donc contre-indiqués.

CNHC- Commission Bio 27/01/2005

 

Les lésions ulcérées seront nettoyées quotidiennement et recouvertes d’une fine couche de lotion antiseptique

non allergisante. Les lésions aggravées pourront bénéficier d’un traitement médical.

 

TRAITEMENT DE LA DOULEUR

Le traitement de la douleur n’a rien de spécifique. De la glace (placée dans un sac) peut être appliquée sur la

peau.

 

LA REACTION ALLERGIQUE (« choc anaphylactique »)

Dans les cas de piqûres massives ou lorsque la victime est sensibilisée par des piqûres précédentes,

l’organisme réagit de manière extrêmement violente à l’agression : c’est le choc anaphylactique.

Les symptômes sont:

__fourmillements et sensation de brûlure sur tout le corps

__gonflement des lèvres et des paupières (oedème) et gonflement de la langue entraînant des difficultés

d’élocution

__difficultés à avaler

__difficultés respiratoires

__Sensation d’étouffement

__Rythme cardiaque accéléré ou irrégulier

Dans les cas les plus graves le gonflement des tissus est très important (« oedème de Quincke ») et

s’accompagne de la libération de liquide dans les poumons : l’usage de l’oxygène est recommandé.

Le traitement médical s’impose. Il sera fait au moyen d’adrénaline, d’antihistaminiques4 et de corticoïdes.

 

CAS PARTICULIER DES GUEPES DE MER AUSTRALIENNES (Chironex fleckeri )

Le venin de ces méduses est très puissant et toxique pour le coeur.

Contre ces piqûres, un anti-venin (dérivé du mouton) est très efficace (1 à 3 ampoules), administré en

intraveineux. Cet anti-venin (« Box Jellyfish Antivenom ») est disponible dans les trousses des secouristes sur

les plages du Queensland.

Source : Santé-Voyages.com : http://www.sv-fr.com/

4 En l’absence d’assistance médicale directe rapidement accessible, il est envisageable d’administrer, sous contrôle médical des antihistaminiques généraux tels que le Zyrtec® ou l’Atarax®

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Les dangers du milieu #6 par Balane 78 - CNHC- Commission Bio 27/01/2005

 

Risques spécifiques liés à la chasse sous-marine

 

Ces risques sont de deux ordres :

 

G. Une aggravation du risque d’attaque par de carnassiers

Lorsqu’un plongeur transporte du poisson qu’il vient de tuer, cela peut provoquer une frénésie alimentaire chez

les requins, barracudas, murènes, congres…

La meilleure prévention consiste à sortir le poisson de l’eau le plus vite possible après sa capture.

 

H. Les risques d’intoxication alimentaire

Ils sont très réels mais plus fréquents dans les eaux tropicales.

De nombreux animaux sont susceptibles de contenir des toxines, qu’ils s’agissent de produits qu’ils sécrètent ou plus fréquemment de toxines d’origine micro-organiques (algues unicellulaires) accumulées dans leur organisme.

 

La ciguatera

Egalement appelée « gratte » ou « gratelle », il s’agit d’une intoxication provoquée par la consommation en

zone tropicale de certains coquillages et poissons carnassiers tels que les carangues, barracudas, lutjans, capitaines …

Il s’agit très probablement d’une concentration de toxine au long de la chaîne alimentaire jusqu’aux poissons.

Les symptômes sont :

· Démangeaisons

· Troubles oculaires

· Grande fatigue (asthénie) et difficulté de mouvement (adynamie)

· Vomissement, diarrhées, perte de contrôle urinaire

· Affaiblissement du pouls

· Coma pouvant conduire au décès dans les cas les plus graves (rare !)

Il n’existe aucun remède et une hospitalisation avec réanimation sera parfois nécessaire.

La première description de cette maladie a été faite suite aux voyages de Christophe Colomb aux Antilles mais elle est également présente en Polynésie et dans l’Océan Indien.

Il est important de noter que :

· La toxicité d’une espèce est limitée à une zone géographique particulière (parfois d’une baie à l’autre)

· Le risque est d’autant plus grand que le poisson est de grande taille (individu âgé ayant accumulé des toxines plus longtemps qu’un jeune). La réglementation locale fixe parfois des tailles maximum à ne pas dépasser pour autoriser la commercialisation d’une espèce.

· La toxicité varie d’une saison à l’autre.

· Il paraît y avoir une accoutumance et la toxine est plus active pour les personnes ayant peu l’habitude de consommer du poisson

La seule prévention est donc de se renseigner auprès des populations locales ou des autorités maritimes

 

Les intoxications par les coquillages

Les coquillages filtreurs (moules, huîtres, palourdes) sont susceptibles de concentrer en grande quantité des

algues unicellulaires toxique comme la dinophysis qui réapparaît tous les étés sur les côtes bretonnes.

Les symptômes sont généralement limités à des troubles intestinaux et gastriques. Cependant certaines de ces intoxications peuvent créer une paralysie pouvant être mortelle.

Toutes les mers sont touchées. Les cas les plus graves se rencontrent dans l’Océan Indien et sur la côte Est de l’Amérique du Nord (en particulier golfe du Saint-Laurent).

Il n’existe aucun remède et une hospitalisation avec réanimation sera parfois nécessaire.

La prévention consiste à s’informer localement et à respecter les mesures d’interdiction de ramassage édictées par les autorités.

NB : Le même risque existe pour quatre espèces de crabes des récifs coralliens de l’Océan Indien de la mer de Chine et des côtes Australiennes.

 

L’anisakis

Il s’agit d’un ver dont la larve parasite des poissons et des mammifères marins survit lorsque le poisson est consommé cru (sashimi, sushi, cerviche, poisson à la tahitienne, poissons fumés, carpaccio).

Les symptômes se limitent le plus souvent à des désordres intestinaux mais parfois la larve perfore la paroi de l’intestin ce qui nécessitera une intervention chirurgicale.

L’anisakis est très fréquent en Mer du Nord et dans la Baltique (harengs, flétans, lottes, merlans).

La prévention consiste à congeler le poisson à –26° pendant 72 heures avant de le décongeler puis de le préparer cru.

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3 espèces principalement concernées : Requin blanc, Requin tigre, Requin taureau

:non: pour le troisième:le nom vernaculaire français est "requin bouledogue"; je vous trouve bien vache avec le requin taureau, il ne le veau pas.

 

EDIT,

j'allais oublier : un grand merci à Balane septante-huit et :bravo:

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En parlant de danger, DAN US (europe je sais pas) envoie a ses clients un petit fascicule de 72 pages, 'DAN America Dive & Travel Medical Guide' sur comment limiter les risques pour la sante en voyage. C'est tres large entre les dangers du milieu marin, de la bouffe locale, des maladies locales et ca contient plein de bonnes infos sur la conduite preventive et a tenir en cas d'accident. Essentiel a mon gout !

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