JennPell

Bonjour Luxivy, je suis contente que les vidéos transmises par Claude puissent servir à d’autres, c’est ça aussi la richesse des forums. Tu me dis plein de choses très cool, et c’est un plaisir de te lire. Tu as raison, il faut trouver la manière de plonger qui SE correspond. J’ai tâtonné et maintenant je sais que j’y suis allée trop vite, en plus avec des casseroles au cul et que je dois reprendre en sachant m’écouter. On en discute avec mon mec, lui qui est complètement à l’aise avec la discipline (tout en étant rigoureux) n’a pas pensé mal faire en me prenant par la main comme il l’a fait et moi je croyais qu’il fallait en passer par là Et puis hier soir j’ai pris le bateau pour le Frioul (trop de monde sur les plages de Marseille, même le soir) et je me suis entraînée: j’ai rempli et vidé mon masque sous l’eau Ah pour piquer ça a piqué mais sans pression, sans personne et avec ma volonté j’ai réussi! Petite victoire certes mais je sais qu’elle a son importance Bonne journée à toi!

Pour moi oui

Bonjour Claude, Je suis plongée dans la vidéo de Gérard Guerrier, c’est sidérant de vérité pour moi. La raison pour laquelle je suis venue chercher des pistes de réflexion parmi vous c’est parce que je sais que tout ce que j’ai vécu en plongeant depuis que j’ai pris un détendeur pour la première fois en bouche revêt un caractère très très symbolique. De qui je suis, de ce qui me fascine, pourquoi, de ma place sur terre ou sous l’eau, etc etc… Merci beaucoup Claude, merci

Tu as raison, je n’ai pas envie de louper nos moments de plongée

Salut Nico, non je ne connais pas et ça m’a l’air bien intéressant! En fait ce qui me manque sous l’eau c’est de communiquer sur les sensations « en direct » et je pense que rencontrer une personne qui aide à la gestion du stress peut être super bénéfique. Merci beaucoup Je cherche des pistes de compréhension Nics, et je ne suis pas du tout contre aller voir un psy J’irai en palmes masque et combi pour que ça soit encore plus efficace

Je suis loin d’être au point de capituler et me dire que la plongée ce n’est pas pour moi. J’ai besoin de comprendre, d’aller au fond de mon cerveau qui disfonctionne Je suis en train de chercher ça!

Il y a plein de domaines dans lesquels j’ai décidé de ne plus me prendre la tête mais je sais qu’avec la plongée j’ai un truc à comprendre, pour grandir, me dépasser et voir des choses qui méritent tellement d’être vues

La cinquantaine libère de plein de choses mais en fait aussi remonter pas mal à la surface. Ah ah la symbolique avec la plongée, peut-être tenons-nous un truc qui est de cet ordre: une noyade à 4 ans, une sale expérience à 25 et l’envie de soigner tout ça mais qui ne se passe pas comme prévu… Ta question est très pertinente et merci de la poser: je pense que je suis allée jusqu’à me coincer le dos vendredi parce que j’ai mis du temps à dire que j’avais si peur que j’en perdais l’envie. En Égypte j’avais peur mais j’avais TRÈS envie. Waho j’ai toujours le petit vélo dans la tête mais j’ai l’impression que je vais pédaler moins dans le vide..

Oui je comprends tout à fait ton point de vue. Mais ce que j’ai « cru » en allant replonger à Marseille c’est que je n’avais pas le droit de ne pas être performante. Ça me fait le même effet qu’en ayant appris à conduire: en ayant le permis frais en poche je me suis entraînée à conduire sur des trajets faciles, les mêmes, pour me sentir à l’aise avant d’ « attaquer » la conduite pour de vrai. L’Egypte me fait cet effet, de plonger dans un environnement sécure, depuis le bord. J’ai pas aimé devoir entrer dans l’eau depuis le bateau à Marseille par exemple Mais je comprends dans ce que tu dis que dès que l’envie va me prendre il faut vite appeler une structure pour aller plonger. Là je suis tellement déçue par moi-même que je ne l’ai pas encore… Tu as raison, je ne plonge pas assez.. et j’ai envie d’être à l’aise comme si j’avais 50 plongées derrière moi Effectivement j’ai envie de prendre plaisir à plonger pour moi et aussi pour partager des moments sous l’eau avec mon amoureux. euh oui… une noyade quand j’étais petite, 3 bonhommes qui me cherchaient avec les bras dans les grosses vagues de la Méditerranée. C’est très certainement en lien, mais je n’ai plus 4 ans, mais 49 ans!! Si ce truc me poursuit encore malgré moi c’est infernal! Je vais exploiter ça avec mon psy, il va se dire « ah ben purée voilà aut’chose » Je suis complètement d’accord. Je ne « mérite » pas mon Open Water ni mon Advanced. Je suis humble de nature et je pense même qu’il faudrait que je repasse par la case baptême et plongées pour débutants. Sans en parler à mon amoureux, pour que ce soit une affaire entre moi et moi

Bonjour à chacun, je suis venue sur ce forum pour m’aider à me comprendre, d’abord en lisant des témoignages et puis j’ai ressenti besoin de vous exposer mon problème. J’ai 49 ans et j’habite à Marseille. En 2001, premier baptème en Guadeloupe qui a duré 4mn montre en main: J’inspirai sans expirer, hyperventilation débile et incontrôlable, j’étais pas descendue de 40cm que j’ai demandé à remonter. Mais je garde toujours cet échec en tête en sachant qu’un jour j’y reviendrais. C’est le hasard de la vie qui me fait rencontrer début 2023 un plongeur confirmé Quelques mois plus tard, en avril 2023, nous partons en mer rouge, qu’il connaît bien. Je suis motivée, j’ai envie de ce voyage et de tout ce qu’il va m’apporter de positif. Mon instructeur égyptien est vraiment chouette, pédagogue, bienveillant, et je passe un Open Water même si j’ai beaucoup peur. En fait je me sens fière et accomplie quand la plongée est terminée. Mais pendant celles-ci je n’arrive pas à déconnecter. Je suis en hyper vigilance sur le matériel, ma respiration, tous les risques, pannes et avaries qui risquent de me tomber dessus. Je « vois » les poissons et l’environnement mais je n’arrive pas à regarder vraiment, à me sentir en communion sur le moment (Mon amoureux est présent sous l’eau mais me laisse tranquille avec Mustafa) Et je n’ai pas l’impression d’avoir mérité mon OpenWater. Juin 2023 plongée de réadaptation à Marseille, je me sens nulle, j’ai l’impression que mon instructeur ne me comprend pas. Je fais un peu la tête sur le bateau sur le retour (mais je n’en veux qu’à moi-même hein!) En Juillet 2023 deux plongées successives avec mon amoureux vers Marseille: à la première le masque se remplit d’eau, je termine la plongée les yeux fermés en tenant (broyant) la main du moniteur, incapable de vider mon masque (et l’eau de mer me pique toujours beaucoup beaucoup les yeux) L’après-midi je change de masque, ça se passe bien mais je trace avec mes palmes parce que j’ai envie de terminer la plongée. Je prends alors conscience que si mon cerveau n’y arrive pas, je suis foutue. Et pourtant j’en ai grave envie. Je me documente, sans réussir toutefois à regarder des vidéos ou lire des récits angoissants. Je travaille la méditation, respiration, la pleine conscience. En novembre 2023 nous retournons en mer rouge, même lieu, même club, même Mustafa! Je n’ai pas beaucoup aimé mes 3 plongées en Méditerranée mais la mer rouge je veux la revoir. Je passe un Advanced Open Water, un peu dans les mêmes conditions de troutrouille mais je suis très heureuse d’avoir réussi les exercices et je commence à prendre plaisir pendant plusieurs minutes en étant complètement dedans. Pendant ce voyage j’ai fait entre autres une plongée à 36m, et le Blue Hole. Pas de plongée depuis novembre 2023. (Mon amoureux vit loin et je n’ai pas envie de plonger sans lui) Pour cet été nous programmons quelques jours en Espagne pour aller plonger aux îles Medès. Plongées à 12/15m, que l’on peut faire en autonomie. Elles sont programmés deux jours après notre arrivée et là je sens que le petit vélo se met en route dans ma tête. Ça devient infernal, et la nuit précédant les plongées, je me coince le dos. (Comme je sais si bien le faire quand je suis stressée) Je ne plongerai donc pas et resterai sur le bateau. En laissant mon amoureux partir avec sa palanquée… C’était il y a 3 jours et depuis je suis en boucle. Je ne COMPRENDS pas pourquoi mon cerveau m’envoie sans cesse l’image et la sensation du masque qui se remplit d’eau, ou de ma respiration de petit chien haletant lors de mes premières plongées en Égypte. Je ne comprends pas pourquoi j’ai envie de faire quelque chose et que mon mental à la con m’en empêche. Pourquoi juste en écrivant ce message j’ai le pouls qui s’accélère… J’avais envie d’aller plonger mais mes lombaires coincées m’ont dit Non, tu ne plongeras pas. Je viens de défaire mon sac, j’ai sorti ma combi, mes palmes, mon masque et j’ai un blues pas possible. Est-ce-que je suis folle? Et seule dans ce cas? Je ne trouve pas les solutions en moi, c’est pourquoi je m’adresse à vous. Je vous remercie beaucoup beaucoup de m’avoir lue et j’ai hâte d’appuyer sur « Créer le sujet »