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J'ai signalé ton post à l'admin afin qu'il te bannisse définitivement du forum...20 points
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Ça, c'est la théorie. Et j'ai une théorie à propos de la théorie * Mais pour ça, faut que je donne quelques éléments de contexte ! Ça date du siècle dernier, lors d'une plongée sur le Donator. Sur notre petit semi-rigide, nous étions occupés à dériver, assez loin du dernier bateau sur site pour ne pas le gêner. C'était celui d'un centre de plongée, et nous attendions tranquillement qu'il ait fini de ramasser toutes ses ouailles et de relever son mouillage pour profiter de l'épave pour nous tous seuls... Et on s'équipait, sans précipitation, mollement ballotés par la mer. Le copain vidéaste, ayant fini le montage de son caisson/bras/phares et autres accessoires, histoire de faire de la place pour pouvoir finir de nous déguiser en grenouilles, a alors délicatement posé la bête à la surface, le long du boudin, mousquetonnée à un de ces bouts d'un mètre dont nous avions généreusement équipé les bords à cette fin. Sauf que, pas de bol, l'autre bout du bout, lui, n'était pas mousquetonné au bateau, comme il aurait dû l'être... Et hop, voilà le prix d'une petite voiture citadine en train de descendre directement vers le fond, 2 ou 300 m au sud du Donator, pendant que le vidéaste devenait à la fois tout blanc et très bègue : " mon cai-cai, mon cai-cai, mon caisson !". Rapide coup d’œil à bord, aucun de nous quatre n'était encore opérationnel : j'ai attrapé mon bloc sous un bras, sur lequel ma stab et mon détendeur était déjà gréé, zippé partiellement ma combi, glissé les palmes sous l'autre bras, attrapé mon masque et plouf. En vrac... A l'époque, j'étais encore assez jeune pour me croire immortel et assez en forme pour faire ce genre d'acrobaties... Et, pour essayer ce coup-là, j'étais aussi bien assez bête (oui, je sais, depuis, ça s'est bien aggravé...) ! J'ai commencé par mettre mon masque en place, j'ai ouvert mon bloc, avant de me caler le détendeur en bouche. Je n'avais pas pris le temps d'attraper ma ceinture, mais elle portait alors 2 kg plutôt symboliques qui ne me manquaient pas : j'étais en train de couler... Première inspiration, coup d’œil en bas, le caisson était en limite de visi, coulant lui aussi, de façon assez rectiligne. Coup d’œil en haut : à vue de nez (ben oui, l'ordi m'attendait en boudant sur le boudin, vexé que je n'ai pris le temps de l'embarquer !), déjà entre 15 et 20 m, je pouvais encore voir le semi rigide. J'ai chaussé les palmes, une à la fois, et enfin pris le temps d'enfiler le gilet, toujours vide. Coup d’œil en bas : le caisson avait disparu dans le bleu. Coup d’œil en haut : que du bleu... Là, en position du parachutiste pressé, bien aligné, quelques coups de palmes, en me disant in petto (oui, je parle couramment latin quand je discute avec moi-même en tête à tête), que fond ou pas fond, moi, je m'arrêterai à 60 m. Avant de me répondre, toujours in petto (si-si, je suis très fort en langues étrangères à chaque fois que je coule en accélérant là où il faudrait plutôt chercher à freiner) : mais gros malin, comment tu vas la lire, ta profondeur ? Ce à quoi, je me suis répondu, façon matheux : ça fait pas une minute que tu plonges, t'es déjà bien narcosé ! Sûr, t'as largement passé 40 m... J'en étais là de mes réflexions quand j'ai commencé à percevoir le fond, dans la pénombre (ben oui, ma lampe était restée à se lamenter avec l'ordinateur, sur le boudin...), et là, bien posé à plat sur le sable (la vase ?), semblant n'attendre que moi, de quoi acheter la dernière Renault, en version toutes options... Bingo, trouvé du premier coup, sans même avoir besoin de chercher : de l'intérêt de descendre vite... J'ai attrapé le caisson fugitif, et entamé ma remontée... avant d'avoir THE idée, une encore plus lumineuse que toute la série qui m'avait amené jusque là, à moitié équipé... Et j'ai sorti mon parachute de la poche du gilet où il avait ses habitudes. Et c'est là, après ce long préambule (je sais, il m'arrive parfois d'être un tantinet bavard, même quand je ne suis pas narcosé), qu'on en arrive enfin au cœur du sujet : il s'agissait d'un parachute avec sa pochette intégrée, cousue sur le bas de l'enveloppe... Et donc, intelligemment pensai-je (tout en remontant à la vitesse des petites bulles, car oui, je peux aussi faire deux choses à la fois !), puisque je suis parti pour faire un palier pifométrique, à une profondeur pifométrique, autant me débarrasser de la Peugeot en la renvoyant en surface, tractée par le parachute. D'une part, ça me libèrera, et d'autre part, ça rassurera l'heureux propriétaire de l'engin... Et accessoirement, ça enverra aussi à la surface le message que jusqu'ici, tout va bien pour moi... Hop, le temps de faire un nœud savant pour assujettir la Citroen et le parachute grâce au bout fixé à la pochette, de gonfler l'enveloppe, et bye bye, j'ai regardé s'envoler l'ensemble dans le bleu, vers la surface que je ne voyais pas encore. C'est là que l'autre m'a soufflé : on doit approcher des 40... Je n'ai même pas pris la peine de lui répondre : les yeux levés et bien ouverts, je voyais bien que je ne voyais rien, et encore moins la surface ! Tout en continuant la remontée, j'ai enfin pris le temps de finir d'arranger ce qui devait l'être : octopus fixé, les deux sangles du gilet fermées et réglées. Ça, c'est fait ! Ensuite, enlever le masque, et enfin enfiler sur ma tête la cagoule qui jusque là flottait sur ma nuque... Et c'est là, en vidant le masque, tête levée, que, en un seul coup d’œil, j'ai tout vu ! En arrière plan, la surface (et il en a profité pour me glisser : tu crois qu'on a passé 20 m ?), sur laquelle le semi-rigide était épinglé, avec le long du boudin, mon parachute, qu'un bras au sec tenait par le sommet... Mais surtout, le plus effrayant, c'était cette fichue Simca qui me dégringolait droit dessus, bien alignée sur mon masque ! J'ai à peine eu le temps de lever les bras, et de l'attraper... Et c'est là, pendant que sa vitesse verticale venait de subitement s'inverser vers la surface où je remontais en suivant mes petites bulles, que j'ai découvert que le bout du parachute, même s'il ne faisait plus 9 mètres parce que partiellement raccourci par mon nœud savant (qui n'avait pas bronché), ben il était encore largement assez long pour chercher à m'emberlificoter sournoisement. Le temps de le ranger proprement... et devinez ce qu'il y avait à l'autre bout du bout ? Ben oui, la pochette, dont la couture avec le bas du parachute avait servi de guide à la séparation pochette/parachute, façon : à découper suivant les pointillés... Bref, tout ça pour dire que croire que la liaison par couture entre parachute et pochette est "indissociable", c'est peut-être vrai en théorie... * La Théorie est un joli pays, sans frontière ni capitale. Sauf que personne n'y a jamais vécu...14 points
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Comme le savent tous les soldats revenus du front, tous les pompiers revenus du feu, et de façon générale tous ceux qui se sont un jour retrouvés soumis à un stress intense potentiellement mortel, dans ces cas-là, on n'élève pas sa performance, on retombe (s'effondre ?) plutôt jusqu'à son niveau d'entraînement, celui où les gestes appris et répétés jusqu'à la mécanisation viennent tous seuls, cerveau gelé, quand ce n'est pas carrément débranché... Accessoirement, ça signifie aussi que croire que ce jour-là on fera appel à ses facultés cognitives usuelles pour "tout faire comme dans les livres" (et même si on est le théoricien qui a écrit le livre !), si on ne s'entraîne pas régulièrement, ben c'est juste ne pas être conscient que ça va mal finir...12 points
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Il m'a fallu un certain temps avant de comprendre ce que tes GF venaient faire dans l'histoire.10 points
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Bonjour, Je viens de finaliser un outil de rinçage des gilets pour 4 € environ. Document joint en pdf. Outil_rincage_des_gilets.pdf10 points
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Poser un diagnostic médical sous l'eau ça doit pas être évident, les plongeurs n'ont que très peu de formation secourisme. La plupart c'est un RIFAP (ou équivalent) passé il y a très longtemps et sans mise à niveau des connaissances. Donc estimer le bénéfice/risque moi je sais pas faire. Je plonge depuis 19 ans, je n'ai jamais eu à porter secours réellement, donc je ne suis pas le mieux placé pour dire dans quel état mental/stress on se trouve quand on a affaire à un vrai accident. A mes élèves qui me posent la question (paliers ou pas dans ce cas) je leur indique que la procédure c'est de faire les paliers strictement obligatoires (on vire le palier de sécurité et si l'ordinateur le permet on zappe les paliers dus au durcissement). Et qu'après c'est entre eux et leur conscience. Je sais que c'est un peu une réponse de Normand, mais j'ai pas mieux.9 points
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Je ne reviens pas sur le N1 CMAS/FF* qui n'a pas le même objectif. L'OWD est une formation de plongeur autonome dans tous les sens du terme. En mode "américain" et spécialement SSI, tu achètes ton matos au centre de plongée, tu reçois une formation "basique" et tu vas plonger sans te faire mal. Donc au delà de respirer,palmer et t'équilibrer correctement, t'es aussi capable de choisir un endroit adapté pour te mettre à l'eau, faire une bonne plongée, et en ressortir. Avec ton binôme. Sans personne d'autre. Comme tu irais te faire une rando sur un sentier plus ou moins balisé. Donc avec tous ce qui est nécessaire autour pour ce faire. Après, tu peux approfondir avec des spécialités (plongée de nuit, maîtrise de la flottabilité, entretien du matériel, plongée "profonde", plongée solo, eau froide, plongée d'un bateau,....) Mais la base est là. Et cette base, bien qu'elle soit minime quand on compare aux compétences d'un plongeur aguerri, ne s'acquière pas en 2 jours..... PS : l'usage fait que souvent, les plongées sont faites dans une structure organisée, qui te "vend" la plongée, et avec un guide, qui s'occupe de la mise à l'eau et de la sortie, et qui te fait remonter en surface si t'es short en air. Donc pas mal de formateurs "feignants" se disent que la merde qu'ils génèrent en bâclant la formation sera de toutes façons gérée par un autre......9 points
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Je me souviens d'une plongée à la Tannerie. Lorsque nous nous sommes mis à l'eau, un couple de GUE commençait son check pré-dive dans la vasque. Lorsque nous sommes sortis, il y étaient encore. Ils l'ont fini pendant qu'on entamait l'apéro. On les a vu revenir avant qu'on l'ai fini.8 points
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8 points
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On entend souvent les gens râler avec « c’était mieux avant » et autre stupidité du genre. Il se trouve que ce week-end, j’ai replongé dans la rade de Marseille sur Riou. La dernière fois que j’avais plongé là bas ce devait étre en 89/90. C’est simple, c’était un désert , il fallait fouiller tout les trous pour espérer trouver quelque chose. J’ai été très agréablement surpris de là quantité de faune que j’ai vu : des mérous en pagaille, des murénes, des congres, rascasses, mostelles etc.. les actions de protections ont porté leur fruit, le résultat est impressionnant.7 points
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Toi tu n'as pas digéré le recyclage OBLIGATOIRE pour les moniteurs. Soyons raisonnable, ca ne ce fait pas pour le permis de conduire alors on ne vas se coller des contraintes inutiles pour quelques accidents (toujours malheureux) qui concerne très majoritairement des gens dépassant largement la quarantaine (je suis dedans). Pour moi, tout ça reste du domaine de la responsabilité individuelle.7 points
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Je lisais tranquillement votre fil de discussion. Un parachute par personne et puis c’est tout. C’est ma règle en tant que DP qui fait plonger dans l’océan avec tous les risques que cela comporte, notamment des changements brusques de conditions. Au début de mon cursus, lors d’une explo, je me suis retrouvée seule et sans parachute pour me signaler à la surface. Une chance que le capitaine sur le bateau était fort à suivre mes bulles dans 2 m de houle. Retex : Je me suis dit plus jamais ça. Pas besoin de mft, cds ou autre standard, j’applique juste une règle de bon sens élaborée par le truc que j’ai entre mes deux oreilles.7 points
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Émettre un avis sur la qualité d’une formation sans disposer de l’ensemble des éléments du stage, c’est comme apprécier la plastique d’une danseuse de peep-show sans pénétrer dans l’établissement.7 points
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Avec le phare dans la main droite, cela permet d'éclairer sa main gauche faisant un signe de nuit, j'dis ça, j'dis rien hein.6 points
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C'est une stab..... Tu laisses sécher et roule Laissez les biocides à ceux qui en ont besoin.6 points
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C'était pas sa copine ! Si sa femme lit le forum, il est pas prêt de repartir en "séminaire de recyclage de moniteurs"...6 points
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Je répondais à un autre message en mentionnant le peu d'utilité à passer le niveau 4 quand on ne fait pas partie d'un club associatif avec l'intention de s'y investir, et je me rends compte que je n'ai pas raconté mon histoire. On peut naturellement avoir d'autres motivations que l'intérêt pratique, et, si je fais effectivement partie d'un club associatif, ce n'était pas ma motivation principale. Veuf de 55 ans, je désirais d'abord me montrer que j'étais encore capable d'entreprendre et de réussir de choses. Quand je suis arrivé dans le sud de la France venant de ma Belgique natale avec mon CMAS***, j'ai naturellement continué à plonger. La Méditerranée est quand même un peu plus propice à notre activité que les carrières. On me dit alors que mon brevet est équivalent à un niveau 3 et que je ne peux donc plus encadrer. Qu'à cela ne tienne, je trouvai un endroit pour passer le niveau 4. Pendant la préparation, je ne sais plus exactement pourquoi, j'écrivis à la FFESSM demandant quelle était l'équivalence officielle. René Cavallo, dans le cadre de sa fonction de DTN, me répondit dans un courrier daté du 19 février 1998, "Les diplômes CMAS***, y compris ceux définis par la LIBRAS (sic, il voulait dire la LIFRAS ou la FEBRAS), correspondent au niveau IV capacitaire." Muni de cette lettre, j'abandonnai naturellement la formation et j'ai pu exercer les prérogatives d'un niveau IV -- parfois devant sortir la lettre pour convaincre -- jusqu'à ce que je rencontre celle qui allait devenir mon épouse et que j'interrompe mon activité de plongeur. Vingt années, trois enfants et un veuvage plus tard, je décide de reprendre la plongée. Le CdS est passé par là et dit clairement que les CMAS*** correspondent à un niveau 3. Après un certain temps, je décide de passer le niveau pour me remettre un peu à niveau après la longue interruption, pour me montrer que j'étais encore capable d'entreprendre et de réussir des choses malgré les coups de la vie, par désir d'encadrer parce que ça me plait d'une part, pour rendre un peu ce qu'on m'a donné aussi, et, je l'avoue, pour retrouver des prérogatives qui furent les miennes. Et donc depuis la fin juin j'ai un niveau 4 ANMP.6 points
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Perso, je fais le N1 en 3 jours, et l’OWD en 4 jours. En cours particulier, les ancrages pédagogiques sont pérennes. Tout dépend du programme proposé: Nombre de séances, répartition de celles-ci et conditions d’enseignement (Cours particulier?). Juger d’emblée sur le seul critère de la durée n’est pas forcément pertinent. La qualité d’une formation de deux jours en cours particulier peut être supérieure à une formation d’un an en cours collectifs espacés d’une semaine avec peu de temps pédagogiques actifs par élève.6 points
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Bonjour à tous, Étant le propriétaire d’une stab APEKS EXOCET depuis quelque temps, je souhaitais vous livrer mon RETEX sur ce matériel, pour 2 raisons: 1. je la trouve TOP, 2. constatant le décalage entre les avis « à priori » sur Internet et la réalité du ressenti des utilisateurs réguliers que je côtoie (dont moi à présent), mon retour d’expérience pourra donner quelques éléments de réflexion. Contexte de l’achat: Je suis N3, plongeant tout le long de l’année dans le Var. Je n’avais jusqu’à présent utilisé que des stabs de type « gilet », j’ai acquis cette dorsale à la faveur d’une promo de – 30% sur Internet. Avis général: Cette stab se caractérise par la simplicité et le confort d’utilisation. On rajoutera naturellement la solidité et la qualité du matériel, mais bon, normal, c’est du APEKS. Confort d’utilisation : on le doit aux possibilité de réglages très fines au niveau de la plaque dorsale et du support lombaire, qui permettent à cette stab de faire corps avec le plongeur. Je suis un grand fan de l’inflateur, type Aqualung, qui réagit très rapidement. Simplicité d’utilisation : Une fois réglée à la taille et à la corpulence de l’utilisateur, le montage sur la bouteille se fait « pilepoil » en quelques secondes. La taille de la sangle de maintien supérieur et la position du système de verrouillage Griplock, font que le gilet est d’emblée centré sur la bouteille en un simple clic. Pareil pour l’équipement sur le bateau. Les bras s’enfilent bien plus facilement dans les deux bretelles que sur un gilet habituel. L’ajustement de la sangle de poitrine se fait d’une main grâce au système de crochet. Maintenant, je vais tordre le coup à quelques à priori lus, çà et là, sur Internet ....... "La ventrale, bien trop présente et chargée" : Non. Elle, est par défaut, réglée en position « large » pour les très gros bides. Dans mon cas, je l’ai réglé en position « serrée » => Les poches à trim se retrouvent bien au niveau de mon dos, et les poches à plombs sur mes hanches (pas devant). "Trop de mousse et de tissus superflus qui flottent et imposent un lestage conséquent ": Non. Il n’y a aucun rembourrage (la seule partie, un peu moins fine étant le support lombaire). Me concernant, je plonge en semi-étanche 7.5 mm et je suis passé de 6 à 4 kilos de lestage depuis que j’ai l’EXOTEC. "Elle est trop volumineuse pour tenir dans des bagages" : Non. Une fois dégonflée elle est toute plate. Une fois la ceinture ventrale dévissée et les bretelles déclipsées, ça tient parfaitement dans le fond d’un sac. En ce qui concerne le poids, je voyage toujours sur des compagnies qui m’autorisent 23 kilos en soute. Ne voyageant que vers les contrées dites « chaudes », le poids n’est pas un problème. "Elle n’est pas modulable" : Pour quoi faire la modularité ? Je n’ai pas l’intention de ressembler à un sapin de Noël et les 2 poches repliables sont correctement dimensionnées pour contenir mon parachute et mon masque de secours. Les D Rings sont nickel pour sécuriser ma platine GOPRO. "Les poches à plombs risquent de se perdre": ….Le système Surelock d’Aqualung dernièrement amélioré est particulièrement sécurisé…A ce compte là, on peut aussi perdre son masque, une palme, son ordinateur, sa GOPRO "Y a du plastique, ça risque de casser" : …. Effectivement, si ton binôme devenu fou, veut défoncer tes boucles de bretelles à coups de 15 L acier, ça va casser ... Le prix : c'est vrai, ce genre de truc coûte cher…….Pas plus, pas moins que les autres gilets et Wings dans la catégorie "haut de gamme". L’idéal est de tomber sur la promo qui va bien !! Voilà, voilà !!5 points
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Si c'est pour du définitif, il est alors préférable d'utiliser une seringue Smith & Wesson...5 points
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Bonjour à tous ! Je suis très content de pouvoir ré-alimenter ce sujet après 2 plongées effectuées ce week-end. Ces deux plongées ont été faites au même endroit, dans une carrière en plein cœur de la réserve naturelle du Morvan. Le but de cette journée était une évaluation suite à mon souhait de vouloir me former au niveau 2. Le cadre est absolument magnifique : une carrière de granit rose remplie d'une belle eau bleue et limpide (en surface tout du moins), le tout surplombé d'une forêt de sapins. Je n'y ai jamais mis les pieds, mais ça me fais instantanément penser au Canada. J'ai une monitrice pour moi tout seul et elle m'explique qu'elle va évaluer mon comportement en palanquée ainsi que ma stabilité. Pour la première plongée, nous n'irons pas au delà des 6m et passerons notre temps à remettre la tête hors de l'eau afin de débriefer au fur et à mesure. Après le traditionnel vidage de masque et échange de détendeur on commence par faire de la stabilité sur place et j'ai énormément de difficultés car mes jambes coulent sans que je parvienne à y faire quoi que ce soit. Le haut du corps ne me pose pas de soucis, mais les guibolles, c'est le bordel. On se balade ensuite un peu et je met du temps à reprendre mes marques. Après 2 ans sans plonger, je ne m'attendais pas à un miracle. Nous croisons la route d'écrevisses énormes, d'un banc de perches juvéniles et une magnifique carpe miroir. Après une pause repas bien méritée, nouveau briefing sur la plongée à venir : nous commencerons par une nage capelée pour atteindre 2 bouées. De ce point, nous devrons faire une descente verticale et nous stabiliser à 13m avant de suivre une sorte de ligne de vie. La consigne est de rester à hauteur de cette ligne sans y toucher. Elle me préviens également que nous allons passer au travers d'une thermocline et que la température va brutalement chuter. Elle me préviens que je risque d'avoir une sensation de "barre" au niveau du front et que je devrais me masser à ce moment là. Elle me rappelle le signe pour signaler le froid avec les niveaux associés ( froid 1, 2 et 3). La nage capelée se passe très bien puis arrive le moment de la descente. J'avais beau avoir été prévenu, mais je ne m'attendais pas à une telle sensation : l'eau en surface était à 22° et très rapidement, mon ordi affiche 7°. La fameuse "barre" au front n'a pas trainé pour arriver et j'ai eu la sensation d'un KO debout. Je me suis retrouvé à genoux au fond, à 14m de profondeur, complètement tétanisé par le froid à essayer de me masser le front pour que la douleur passe. Je fais signe à la monitrice que j'ai "froid 1". Elle me fais signe de la suivre mais je suis encore sous l'effet de ce "KO", la barre à la tête ne passe pas et il m'a fallu un énorme effort pour me décider à bouger. Tout en avançant, je sens la douleur se diffuser à l'arrière du crâne et mes lèvres commencent à me brûler. Au même moment j'entends une espèce de bourdonnement continu et je me demande si mon cerveau ne me joue pas des tours. J'étais sur le point de faire signe à la monitrice de remonter lorsque je vois la pompe à l'origine de ce bruit ( cette carrière est à la base une réserve d'eau potable). Rassuré par le fait que mon cerveau se porte bien et que j'ai juste froid je fais signe que tout est OK et nous poursuivons notre périple. Je me sens beaucoup plus à l'aise et ma stabilité en mouvement est loin d'être dégueulasse. J'arrive à profiter du décors qui est juste unique : des sapins ont été immergés et nous nageons dans cette forêt engloutie. La visibilité était également très changeante, devenant par moment quasiment nulle. Au bout d'un moment ,je sens que la température deviens acceptable (mon ordi à ce moment là affichera 13°) et je me dis que le plus dur est derrière moi. J'en profite pour tester la fameuse technique de palmage "frog" dont nous avons parlé ici même. C'est pas très intuitif au départ, mais d'une efficacité incontestable ! Nous clôturerons cette plongée en croisant de nouveau la carpe vue le matin même et crevons la surface pile à l'endroit où nous nous sommes mis à la flotte. Une journée très enrichissante, d'autant que j'ai enfin trouvé un spot facilement accessible depuis ma région Parisienne pourrie.5 points
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Si tu as besoin de t’arrêter pour lire ton mano, c'est qu'il y a encore du boulot à faire au scoot.5 points
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Tu enfiles la cagoule, avec un feutre tu fais une marque en face de chaque oreille, tu enlèves la cagoule puis tu fais les 2 trous avec un fer à souder, un clou chauffé au rouge,... Surtout, n'oublie pas d'enlever la cagoule !!!5 points
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C'est vrai que durant le covid, relayer la peur a été un fond de commerce de nombreux média, mais pas de tous. Par contre, étant très minoritaires, ils étaient noyé dans le flot des reprises de communiqué de presse du gouvernement et de leurs relais. Ça a fait beaucoup de mal à la crédibilité des média. C'est dommageable car vaut-il mieux une pluralité de média (ils ne disent pas tous la même chose) ou bien "s'informer" d'élucubrations non vérifiées que l'on trouve sur Fessebouq ou chez les twitos en roue libre ? Ici, la premar semble insister sur les plongeurs hors structures et hors de forme plutôt que simplement l'âge. Dans le lien FranceBleue, c'est plus le relai de la conférence ou du communiqué de presse de la Premar qu'une enquête fouillée. Le problème pour un Rédac Chef, c'est pas tant que l'enquête demande du temps, mais c'est aussi que les lecteurs, dans leur immense majorité n'acceptent plus de lire un papier pendant plus de 2 ou 3 minutes... Une info de qualité demande aussi un lectorat "de qualité"... Aujourd'hui, la norme d'attention c'est le tweet de 250 signes ou une vidéo de 15 secondes... C'est pas comme ça qu'on peut traiter les sujets complexes.5 points
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Mais aussi ses inconvénients. Dimanche, un plongeur remonte sur la bateau du club. A ce moment, il lâche le plomb qu'il tenait en main et autour duquel il avait consciencieusement enroulé ses 7m de fil., résultat, les 7m de fil se déroulent et se prennent dans les barreaux de l'échelle. Du coup, bateau non manoeuvrant le temps de démêler le fil car l'hélice n'est pas loin. Là ça n'a eu aucune conséquence mais ça aurait pu en avoir en cas de plongeur en difficulté, de "récif' à proximité,...5 points
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Oublie la contre diffusion, soucie toi plutôt de ton volume de BO. Les standards c'est bien, le cerveau c'est mieux. Dans la zone des 40/45 mètres en ccr, tu peux te retrouver avec des temps fonds et des déco conséquentes. 2 BO, un air qui sert à tout et une s40 d'oxy. Si tu dois passer sur BO au fond pour une raison x ou y tu n'auras vraisemblablement qu'une envie c'est sortir de l'eau.5 points
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comme tu l'as écrit, une narcose est multi factorielle. Toutefois, dans ton environnement de plongée, tout incursion au delà de 35m engendre la narcose, peu importe les facteurs. Ce n'est pas une fatalité aléatoire liée à un potentiel état de fatigue ou quoi ou qu'est-ce : à 35m en carrière sombre et froide, la narcose est et sera une réalité. Tu dois donc te préparer mentalement au fait que tu seras narcosé quoi qu'il arrive, Soit tu acceptes ce fait et tu t'y prépares. Cela veut dire que tu es au clair avec tes motivations, au clair avec tes procédures , au clair avec tes techniques, au clair avec ton matériel. Tu peux aussi mettre en place des stratégies pour palier à certains sujets (par exemple, une tablette pour ne pas oublier les paramètres de décollage). Ou utiliser un mélange non narcotique ... Soit tu refuses ce fait ou bien tu ressens n'être pas prêt (techniquement, procéduralement, matériellement, psychologiquement ...). Dans ce cas, quel est le but de cette incursion au delà de 35m ? La plongée n'est pas un concours de bite, cela doit rester un loisir plaisir. A un moment, il faut être honnête avec soi-même. En carrière, la plongée au delà de 35m est narcotique quoi qu'il arrive. ll faut assumer ce fait et s'y préparer.5 points
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Je ne peux résister au plaisir de placer la loi de Deniau : Au début, les emmerdements s’additionnent. Ensuite, ils se multiplient...5 points
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comme toujours cela dépend des formateurs et de l'organisme de formation. A la FFESMS, hormis les procédures de rattrapage des tables, rien n'est défini sur le sujet dans le manuel de formation. C'est donc une discussion à avoir avec les plongeurs et une prise de conscience. Comme l'a justement écrit @pmk, en tant que PA20, elle ne risque pas d'avoir des paliers obligatoires, sauf à faire des plongées carrées à 20m matin et après-midi, ce qui est rare. Et même dans ce cas, le volume de paliers sera faible. En tant que PE40, son guide ne va pas l'embarquer dans un gros volume de paliers, le plus souvent, on reste dans une DTR de 10 minutes, quand le PE40 va bien, on monte jusqu'à 15 minutes, soit 10 minutes de paliers max. Que faire en cas de rupture de paliers ? tout dépend du contexte et du volume de paliers. Le contexte tient compte de 3 critères : l'environnement, le matériel, l'humain. Si le contexte l'autorise, pourquoi ne pas redescendre faire la totalité des paliers prévus, voire majorer si possible. De même, s'il n'y a aucun caisson à proximité, on privilégiera cette solution. Mieux, on évite de planifier des paliers obligatoires ... Si le contexte ne permet pas de redescendre, alors mise sous oxy et appel des secours (si caisson à proximité aussi). Mais qui mettre sous oxy quand plus de 1 plongeur est concerné ? Car la plupart du temps, le kit oxy permet de traiter 1 plongeur, voire 2 max. On choisit qui quand il y en a 3 ou 4 ? Ces éléments doivent être discutés avec les plongeurs durant leur formation afin qu'ils sachent planifier en toute conscience leur plongée et soient capables de faire une analyse bénéfice / risque rapidement.5 points
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Très intéressante question ! Perso, voilà ce que je penserai faire avec un plongeur inanimé : Si nous sommes plus de deux, je demande aux autres de faire leurs paliers puis je remonte en surface pour faire appel aux secours et je me réimmerge immédiatement , ou du moins dans les 3 minutes, en appliquant les procédures apprises (MN90-en cas d'interruption de paliers obligatoires) , sachant que de toutes façons j'irais faire un tour au caisson. Mais bon, je suis loin d'être un puis de science et ce n'est que mon petit ressenti sur une situation gravissime5 points
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Ben il fini GUE ou DIR à ne plonger qu'avec uniquement des plongeurs qui sont équipés exactement comme lui...5 points
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De retour en Asie ! Après quelques années covid où mes voyages se sont raréfies j’ai voulu retourner dans cette partie du monde. Au départ j’étais partant pour retourner du côté de Komodo et Alor (à côté du Timor) mais les prix des vols et des croisières plongées dans le coin m’ont ramené vers les Sulawesi et les Raja Ampat. Bon question prix c’était encore plus cher Le vol Paris Manado : Je réservais mes vols 11 à 12 mois avant mon départ, mais depuis mes soucis avec Air Austral et le covid j’attends un peu et lorsque j’ai voulu réserver pour la période mi-juillet/mi-août les prix étaient très élevés 1800€ par personne ! A ce prix j’ai rajouté un peu pour être en première eco. 26 heures de vol avec une étape de 2.3h à Singapore. C’est long !! Arrivé à Manado pour une nuit, le temps de retirer des sous indonésiens (juste à la sortie de l’aéroport retrait ATM) et d’acheter une carte téléphone locale. J’avais réservé l’hôtel Novotel Manado situé proche de l’aéroport. Hôtel sans plus, il a le mérite d’être à 10/15minutes de l’aéroport et d’avoir une piscine, très bien pour un transit d’une nuit. Prendre les taxis bleus. Ils sont 3 fois moins chers que ceux qui vous démarchent à la sortie de l’aéroport. Puis direction le lendemain Labuha via Ternate (lion air). A Labuha le resort vient vous chercher, 40 minutes de route puis une petite heure de bateau. Une semaine au Nabucco Spice Island resort pour 10 plongées (toutes au nitrox). Le manager de ce resort est un Suisse allemand très sympathique et prévenant. Concernant le resort très bien rien à redire. Concernant les plongées : les fonds sont préservés, je n’ai pas vu un autre bateau de plongée sur la semaine, beaucoup de poiscailles ! Des petites choses à voir comme les hippocampes pigmés mais aussi quelques beaux gros Napoléon, perroquets à bosse. Un site aussi pour voir quelques pointes noires dans du courant, juste en face de l’hôtel. Pas de tombants mais cela ne fait pas longtemps qu’ils sont ouverts et doivent chercher d’autres sites de plongée. Dans l’ensemble bien mais très loin ! Retour à Manado pour une nuit, même compagnie Lion air. Avion à hélice un peu en retard mais correct. 20230717093601.mp4 Deuxième semaine : Direction les Raja Ampat. Même compagnie aérienne Lion air (réservation faite directement sur leur site). Le resort vient vous chercher à l’aéroport vous emmène dans un hôtel pour se rafraîchir et puis 2h15 de speed boat. C’est long et tape cul si la mer bouge un peu !! Arrivée au Papua Explorers pour une semaine. Le grand luxe ! Mais très très cher ! Staff de 60 personnes pour une vingtaine de clients ! Bungalows sur pilotis avec terrasse perso, rien à redire très très bien. Maintenant les plongées, je ne fais plus que 2 plongées par jour mais ceux qui veulent peuvent en faire 4, voir 5. Bon le caisson de décompression est très loin donc... Les 2 premières bof. Mince !! Venir d’aussi loin pour ça !!! Mais la suite fut excellente. Il y en a une que je recommande : Kri. Une dérivante que j’ai fait 2 fois tellement elle était jolie ! Requins de récif, raie aigle, tortue, banc de carangues... le resort organise aussi des trip d’une journée sur des endroits plus éloignés ou vous faites 2 plongées et une visite. Ce fut pour moi le passage. Plongées dans un courant de ouf entre des îles !! Concernant le temps à cette période. Pour ma part pas vu de pluie durant notre semaine, juste du vent certains jours qui vous empêche d’aller sur certains sites. Retour en speed boat. Un peu d’attente à Sorong pour un vol vers Manado. 20230724102027.MP4 20230725051827.mp4 20230727054057.MP4 Dernière partie de notre séjour indonésien. Je voulais retourner plonger à Bunaken, j’avais donc réservé 3 nuits sur booking au Thalassa ressort (très bien côté sur différents sites). Mais je fus autant déçu par l’hôtel que par les guides de plongée ! Pour l’hôtel je l’ai trouvé sale, la piscine verte et pas nettoyée et les chambres pareils. Quant aux guides, les 2 que j’ai eu étaient très jeunes et avaient déjà du mal à s’équilibrer alors vous montrer des trucs... Et toutes les 2 minutes à me faire le signe "ça ça ". Donc je n’y suis resté que 3 nuits. J’avais envie de bien finir ce séjour, j’ai vu un bel hôtel sur Gangga island, banco pour celui-ci ! Pas de regret hôtel vraiment joli, avec une jolie piscine, on y mange bien et comme dans toutes l’Indonésie le personnel est charmant. Maintenant question plongée : 6 plongées, superbes ! Des nudi à foison, des hippocampes "en veux-tu en voila" des petits frog fish, pigmes sea horses... Et le guide !!! Des yeux d’aigle !!! Bateau confortable et pratiquement que pour nous ! Bien terminé ce séjour plongé !!! (Bon tout est cher dans ce resort mais le nitrox est gratuit) Retour pour une nuit avant notre vol à Manado, cette fois ci au sheraton (bof) Pour changer j’avais voulu faire un stop à Singapour (2 nuits) pour visiter cette ville. Obligé de faire une SG Arrival card 3 jours (gratuit) avant d’arriver mais à part ça pas de visa. C’est la première fois que je visite Singapore et je n’ai pas été déçu. Ville splendide, d’une propreté incroyable, différentes cultures, cuisines, se mêlent les unes aux autres, j’ai passé deux jours parfaits ! Si on excepte les prix ! Stratosphériques ! Puis de nouveaux Singapore Airlines et arrivée en France quelques heures plus tard Conclusion : excellent séjour ! Très belles plongées. Pour une prochaine fois voir du côté de Pulisan (au sud de Bangka) où j’ai fait deux plongées et j’ai trouvé les fonds extrêmement colorés 20230729032350.mp4 20230803060345.MP4 20230804055619.MP45 points
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C'est chiant les bois et les cuivres sous l'eau. C'est encombrant, il en faut des spéciaux sinon ils sonnent faux, les manips pour reprendre le détendeur pour avoir de l'air à souffler sont pénibles (et je ne dis pas en recycleur), la respiration circulaire n'est pas possible. Les percussions c'est quand même mieux pour faire de la musique sous l'eau.5 points
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je me fous du MFT, ce n'est qu'un document qui fait référence à la formation, pas un document de référence une fois formé. c'est une mesure de sécurité que d'imposer à tous, par le CDS, la possession d'un parachute en autonomie ou pour un encadrant.5 points
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Bref jour 2, nouvelles tentatives le matin, bredouille pour les anneaux bleus, en revanche nous aurons la chance de voir un Hairy Octopus. Certain en rêve encore, pour nous c’est fait Et d'autres petites choses bien sympathiques Je voulais la faire depuis longtemps cette photo... Jour 3 et dernières chances. Plongée numéro 1 rien… retour au BSDR… 11h00 la dernière chance. Etmo le guide nous propose de retourner plonger sur le tout premier site où il y avait 3 autres bateaux. Nous acceptons. A notre arrivée nous sommes seuls, parfait… Dès la mise à l’eau ma femme voit une tortue… si si j’vous jure une tortue. Incroyable, le second guide ne la croira pas lorsque nous lui avons dit après la plongée… c’est dire que c’est rare. Nous descendons rapidement dans la zone des 25 m, le guide fouine retourne les bouts de corail cassés, à quasi 30 minutes j’indique au guide que je vais rentrer dans les paliers et que nous allons commencer à remonter un peu. Il me fait comprendre qu’il restait là à chercher encore un peu. C’est donc résignés que nous commençons notre remontée quand environ 30 secondes plus tard nous entendons des ding ding ding je me retourne et je vois dans les « profondeurs » le flash et les mouvements frénétiques de la lampe de notre guide… Demi-tour et palier ou pas nous plongeons vers l’objet de tous nos désirs (bon j’exagère un peu ) Ouiiii le voilà ce fameux poulpe à anneaux bleus… Oh mais il est tout petit et je ne vois pas de bleu…. ☹ Le guide fait des mouvements brusques avec sa main, proche du poulpe et là miracle… on commence à apercevoir les anneaux… Je laisse ma femme filmer avec la GoPro et me contente de flasher d’un peu plus loin... à 6 min de palier je fais signe à ma femme de suivre le guide qui est déjà entrain de remonter. La seconde palanquée attend à côté son tour, je fais encore quelques photos et laisse la place… 9 min de palier à 3 m. Mais wouah finalement nous l’avons vu ce poulpe, enfin. Le second guide aura 15 min de palier, mais c’est avec de grands sourires que nous rejoignons le Black Sand. Magnifique plongée pour terminer notre séjour 2023 au Sulawesi. Point non négligeable ils proposent des blocs plus grands pour 2 € / plongée… très bien pour moi. 3 jours de plongées et seulement 8 plongées Le Black Sand Dive Retreat nous y sommes allés à la suite des conseils de @brenique. Merci, parce que même si tout n’est pas parfait cela reste une très bonne adresse. Un cran en dessous du Dive Into Lembeh il me semble, mais plus calme et un peu moins « usine » à plongeurs je pense. Ce n’est pas un hôtel familial mais reste à taille humaine. L’ambiance y est inévitablement un peu plus froide qu’au Kalinaun même si toute l’équipe se donne beaucoup de mal afin que nous passions un super séjour. Photo prise le 17 aout la fête de l'indépendance de l'Indonésie. Nous n’avons croisé qu’une fois Bruce et Fung les propriétaires de l’hôtel. Je pense que lors de notre prochain passage pour plonger à Lembeh c’est au BSDR que nous irons. « @brenique sort de mon corps » parce que je crois bien que je commence à être accro. Les sites sont tellement riches pour prendre des photos macros que cela devient un passage obligé. La prochaine fois nous ferons je pense une semaine entière de plongée dans le détroit de Lembeh. Il est temps de faire sécher nos affaires. Les 3 semaines sont passées, nous sommes un peu sur les « rotules » à enchainer les plongées et surtout qu’avec cette chaleur et le vent il n’est pas toujours facile de se reposer. Le lendemain nous empruntons la toute nouvelle autoroute, à péage, pour faire Bitung-Manado… nous sommes quasiment les seuls sur la route… Le trajet est raccourci c’est une bonne chose. Le retour s’annonce long, plus de 3 heures pour le premier vol, puis les 7 heures d’escale à Singapour avant d’enchainer par 12 de vol jusqu’à Zurich et pour terminer presque 2 heures de route. Encore un chouette voyage, quelques photos sympas, de belles rencontres et découvertes. Vivement le prochain.5 points
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A la sortie de l’aéroport un chauffeur nous attend. Notre transfert a été organisé par Sven le patron du Panorama Dive Resort de Bunaken. Panorama Dive Resort - Home (bunakendiving.co) Ceux qui ont lu mes 2 premiers comptes-rendus sur le Sulawesi du Nord devaient se douter que nous y retournerions. C’était une évidence pour nous. Petit changement de trajet, à présent c’est un peu plus rapide. Le taxi nous a amené plus au nord de Manado et non au port. Il nous a déposé sur une petite plage permettant d’accéder à la mer au milieu de la mangrove… de là le trajet en bateau avec balancier ne prend plus qu’environ 30 min. Pour cette année nous voulions à nouveau « notre » bungalow, mais pour des raisons d’organisation Sven nous a demandé si nous étions d’accord pour prendre un autre bungalow. Nous avons accepté en prenant le Nr 1 le premier en montant (mis à part les deux tout en bas en bord de plage). C’est un bungalow un peu plus cher mais il a la climatisation… nous avons craqué pour un peu plus de confort. J’avoue avoir apprécié, les nuits surtout, avec une climatisation très discrète ce qui est rare. Le ménage n’est fait que tous les 3 jours, mais bien, vu les tarifs on ne peut pas demander plus. À notre arrivée nos valises sont rapidement montées dans la chambre. Tout aussi rapidement nous nous équipons de nos palmes, masque et tuba afin d’aller nous rafraichir et voir nos premières tortues. A partir de là tout est identique. C’est à nos yeux un endroit parfait pour plonger. Ambiance conviviale, repas en commun, plongées au top, et « notre » guide Jobel toujours encore là. Je pense que le Panorama Dive Resort a le meilleur rapport qualité/prix que nous n’ayons jamais eu et aurons. 390 000 IDR par plongée en bateau. Le tarif est dégressif mais c’est le prix que nous avons payé en faisant 18 plongées chacun, cela en 7 jours. Cela fait en fonction du cours de la Rupia Indonésienne environ 24 à 25 € la plongée… quand je dis la plongée c’est en fonction de la consommation, jusqu’à 80 min sous l’eau. Ma femme fera un max de 92 min moi 82. Les règles sont claires lorsque quelqu’un arrive à 50 bars c’est « palier » dans les 3 -6 m et sortie à 30 bars le bateau vient chercher le plongeur en surface et les autres continuent leur plongée. Je parle pour des plongeurs expérimentés, bien entendu. L’important c’est de ne pas vider son bloc… pour le reste notre guide nous laisse libre de faire « notre vie » Il nous fait confiance, nous profitons à fond de ces moments. Côté négatif, pour moi, et uniquement pour moi… il n’y a que des S80. Cela me pose un « vrai » souci, je dois souvent écourter mes plongées alors que ma femme peut continuer à profiter des plongées à rallonge. (j’suis un peu jaloux j’avoue) Point positif, plus de taxe pour le parc à payer, ce n’était pas une fortune mais je le signale. Sous l’eau nous avons noté une différence évidente… il y a plus de tortues que lors de nos précédents passages… elles sont aussi plus grosses. Il est important également de signaler que quelques jeunes spécimens se sont ajoutés. Du positif et cela fait plaisir à voir. Toujours encore beaucoup de vie, de la couleur et du plus gros comme des requins à pointe blanche, tout comme des pointes noires passant plus profond. Également au rendez-vous des thons et des carangues. Nous avons fait 18 plongées en 7 jours. C’est-à-dire 3 plongées par jour sauf la veille du départ et le jour de notre virée pour aller voir les dauphins. A ce propos, c’est une petite sortie à faire, les dauphins sont « garantis » et en quantité… Cela permet aussi une petite pause de désaturation. Tarif 300 000 IDR par personne tarif très raisonnable. Côté ambiance rien n’a changé nous mangeons tous ensemble. Les plats sont servis tous en même temps… les échanges avec les autres clients, plongeurs ou pas sont quasiment tous très agréables. La majorité sont des personnes voyageant durant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Elles sont à la recherche de simplicité et bien sûr d’un prix. Chez Sven la clientèle est principalement germanophone (allemands et suisses) il y a aussi pas mal de français. A table on s’installe où on le souhaite, on peut ainsi éviter les personnes que l’on apprécie un peu moins ou avec qui la communication est un plus compliquée par la barrière de la langue. J’avoue avoir eu du mal avec le couple de Japonais ayant débarqué avant notre départ… je ne maitrise qu’imparfaitement leur langue Voici la liste de nos, pardon, de mes plongées. Nous avons souvent « plombé » un peu afin de découvrir des coins un peu moins explorés, 30, 35 m ne posent aucun problème. Enfin si pour un des flotteurs de phare de ma femme… une belle implosion en dépassant les 35m. C’est l’occasion d’en refaire des neufs, en PETG et avec un petit changement de design interne afin de les rendre plus résistant. Cependant nous avons pris soin de ne jamais rentrer dans la déco. Il y a un caisson à Manado, mais bon si on peut éviter d’y faire un tour c’est mieux ( ). Sven a bien insisté sur le fait qu’il ne fallait pas rentrer dans les paliers… « parce qu’il n’a vraiment pas besoin de ce genre d’incident ». Il a eu une petite mésaventure récemment. Une fois de plus ce fût avec tristesse que nous quittons l’équipe du Panorama Dive Resort. Nous avons passé 8 nuits et fait 18 plongées, comme la dernière fois nous leur avons dit à la prochaine… Si la vie nous le permet je ne doute pas un instant que nous y retournerons pour quelques jours. Pourquoi pas comme étape entre l’Europe et les Raja Ampat… à voir pour un projet futur.5 points
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Que ce soit avec binômes ou élèves je fais différemment. Je leur explique que je sais que l'eau est froide, alors s'ils me font le signe, ce n'est pas pour m'en informer, mais que ça devient difficile à supporter. Que le froid prend le pas sur le reste. Et là pas besoin de 1/2/3, soit on remonte au dessus de la thermocline s'il y en a une, sinon fin de plongée. On ne tergiverse pas avec ça.4 points
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Parce que si ce genre de truc est abordé et appris depuis le début, ça éviterait le sempiternel "j'attends de mon binôme ou de mon encadrant qu'il me sauve" et on le remplacerait par un "je peux me débrouiller seul et si une tierce personne peut me donner un coup de main, tant mieux" qui éviterait, je pense), pas mal de remontée en panique... Le contre-coup, ce serait une perte de la main-mise que certains encadrants s'acharnent à garder sur les débutants...4 points
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Non, un DIR plonge toujours profond avec beaucoup de bouteilles et beaucoup d'helium dedans... Et il calcule pas sa déco, il l'a appris par coeur.4 points
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Et si tu peux pas te réémerger dans les 3 minutes ? Car par exemple tu as dérivé sur ton palier, le bateau est déjà en train de récupérer une autre palanquée, donc le temps qu'il te voit, interrompe (si cela est possible) la récupération de la palanquée en cours, te rejoigne avec le bateau, se positionne correctement pour récupérer le plongeur en difficulté, les 3 minutes peuvent passer très vite. Tu vas pas laisser le plongeur tout seul en surface, donc tu t'es mis en danger. Le caisson c'est pas le médoc miracle, il peut y avoir des séquelles plus ou moins graves suite au non respect des paliers. Et pour aller dans les intérêts purement financiers, si tu as des séquelles graves (donc potentiellement perte d'emploi et de salaire) pas certains que les assurances prennent ça en charge car tu n'auras pas respecté les règles de sécurités. Je pense qu'il n'y a pas de réponse toute faite qui convienne à tous les cas. A mon niveau je reste sur ma position, on évite le sur-accident.4 points
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D'où l'importance du V-Drill, s'il ne veut pas, tu fermes4 points
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Put... , je ne sais pas pourquoi je me fais ch... à préciser que ce n'est pas une histoire de chapelle. j'écris juste que la plongée spéléo est devenue à la mode et qu'elle attire toutes une population de plongeurs qui ne sont pas fondamentalement confortable dans ce milieu . Et je pense , peut être à tord, que ces plongeurs sur investissent sur les procédures pour gagner en confort psychologique.4 points
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Tout dépends combien tu fais payer ta formation, et donc ton "droit de certification" Rien à F*.... Le *JEPS est necessaire pour etre pro. Si c'est une participation aux frais ou reversé à une association qui gère les coûts, ca passe. PADI, c'est fait pour/par les pros, mais tu peux etre bénévole et certifier du PADI "gratuitement".... On le fait.4 points
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c'est le probleme des tuto là, notre ami est en train d'apprendre par correspondance ; il lit ce que nous croyons avoir écrit et que lui pense avoir compris. tu comprends que je prefere le face à face et l'essai dans l'eau.. l'échange, verbal, physique, l'essai matériel, la causette, la trempette... tout cela, avec l'écrit, il ne l'a pas4 points
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Hmm. L'utilisation du parachute faisait partie de mon premier niveau de plongée ; on m'a dit que c’était une très bonne idée de m'en servir et j'ai toujours fait justement parce que c’était une bonne idée ; pas parce que il y a un loi quelconque qui m'en oblige (tout comme un deuxième masque et plein d'autre choses) . Je pense qu'il faut enseigner des choses importantes, pas nécessairement celles imposées par le code du sport.4 points
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