je t'ai - involontairement, c'est vrai - laissé 24 heures pour te faire à l'idée. Pat, mon ami, tu viens de tourner un cap, un chiffre rond, de ceux qui interloquent, surprennent, inquiètent, rendent bougon. Jusqu'au moment où on réalise que ce n'est qu'un chiffre, calculé depuis une date dite de naissance, à qui il faudrait ajouter plusieurs mois si on décidait de compter le temps de gestation, bref un chiffre. La veille, tu ne l'avais pas, le lendemain il sera déjà vieux d'un jour. Et comme chaque jour, tu tapoteras ton ordi, cherchant à toujours améliorer un site que tu as bati de tes mains, tu iras avec Marlène vers le club dont vous avez fait un des meilleurs endroits pour plonger qui soit, tu accueilleras avec ton grand sourire si chaleureux les clients qui passent ta porte, anciens ou nouveaux, tout pareil dans la convivialité. Tu enfileras, ou pas selon le planning, ton étanche pour dispenser un cours à d'heureux veinards d'apprentis, certains de profiter de l'enseignement lumineux d'intelligence et si moderne que tu leur dispenses. Bref, tu accompliras, comme la veille, comme le lendemain, la mission qui est la tienne et qui n'est jamais la même tant tu te remets toi-même en cause en permanence.
et c'est ça être jeune, c'est dans la tête, le reste suit, en rechignant plus ou moins, mais suit.
bon assez préché. Pat, mon ami, je te souhaite un excellent anniversaire, et je viendrai rattraper mon impardonnable retard le 5 mai prochain. grosses grosses bises.
christian