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Leopold Anasthase

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  1. Cette grotte, aussi appelée « cueva de los camarones » (la grotte des crevettes ; en espagnol, camarón, camarones, signifie crevette, et est masculin), a piégé deux autres plongeurs. C'était le 26 avril 1984, deux plongeurs allemands y ont aussi laissé la vie. Henry Sarpentin, 38 ans, moniteur de plongée, et Jens Steiner, 17 ans, un de ses élèves, sont aussi restés prisonniers de cette grotte et y ont laissé la vie. Une photo d'une crevette épineuse (Stenopus spinosus) prise dans cette grotte.
  2. Bonjour, Étant donné que je n'ai pas trouvé le truc pour suivre un sujet, je repasse ici par hasard et je suis tout surpris que ce sujet continue… Pour l'alimenter, je vous propose un morceau assez connu qui a été adapté en français, interprété par (entre autres) AJ Lee. Chanteuse et joueuse de mandoline, elle a fait de la scène très jeune.
  3. Bonjour, En cherchant des informations sur ce drame, je tombe sur votre message. D’après plusieurs sites, il semblerait que ça soit le 21 novembre 1975. J’ai plongé deux fois dans cette grotte, à peu près à la date anniversaire du décès de François de Roubaix. Nous ne nous sommes pas aventuré bien loin, pas assez pour risquer de se perdre ni de nécessiter un fil d’Ariane. C’était plutôt « trois p’tits tours et puis on se tire ». La grotte s’appelait « Cueva de las morenas » (la grotte des murènes), on l’appelle encore ainsi, mais on l’appelle également « Cueva de Juanito », en hommage à Juan Benitez, ami de François de Roubaix, musicien et plongeur, qui y a aussi laissé la vie. Elle est située au Sud de Los Cristianos (François de Roubaix y est enterré), ou au Nord de Palm-Mar Il faut prendre cette plongée au sérieux : le sable est très fin et il se soulève très facilement. N’étant pas un as du palmage “frog kick”, je m'y déplace lentement, en m’aidant des mains. C’est bas de plafond, attention à la tête. Et c’est profond, 29 m environ (en fonction des marées). Il vaut mieux la faire en première plongée, sinon on chope très vite beaucoup de palier. À l'entrée, une croix en hommage à Juan et François vous remémorent les disparus. C’est une très belle plongée. À la mise à l’eau (ou à la sortie), on peut croiser une tortue verte qui réside dans le coin. Elle vient souvent voir les plongeurs (il est probable que certains clubs de plongée la nourrissent, hélas). Attention, elle est sauvage, et elle peut mordre. Au sable, vous pouvez avoir la visite de raie aigle-vachette (Aetomylaeus bovinus), très élégantes. Autour, vous croiserez les classiques du coin, sars, saupes, dorades, rombous (Bothus podas), baliste cabri (Ballistes capriscus), bourse brune (Stephanolepis hispidus). À l’intérieur, vous trouverez des poissons-trompette de l’Atlantique Est (Aulostomus strigosus), de superbes anémones à massues (Telmatactis cricoides). Autour des anémones, on trouve toujours des crabes flèche (Stenorhynchus lanceolatus), des crevettes barbier (Lysmata grabhami), et des castagnoles rouges (Apogon imberbis). La rencontre avec les raies est fréquente, par exemple pastenague ronde (Taeniura grabata). Quand elles s'agitent, elles peuvent soulever beaucoup de sable (certains pensent que c’est ce qui s’est passé dans cette triste plongée de 1975). En fouillant un peu, vous aurez peut-être la chance de croiser d’autres crevettes, par exemple des colonies de crevettes narval (Plesionika narval) ou des “sexy shrimps” (Thor amboinensis, sous les anémones). Il est temps de remonter, parce qu’il reste encore des choses à voir. Déjà, les murènes qui donnent leur nom à la grotte, elles sont où ? Eh bien, elles sont juste au-dessus. Dans le même trou, vous pouvez trouver les deux murènes les plus répandues du coin, la murène à œil blanc (Muraena augusti) et la murène tigre (Enchelycore anatina).
  4. Ces derniers temps, des adaptations confinées ont envahi nos oreilles. Je vous propose Antiviral, tu restes chez toi, adaptation d'un tube de Trust, Antisocial, sorti en 1980. Le rapport avec la plongée ? Un des musiciens de Trust est un plongeur. Un titre de Bernard Lavilliers, La grande marée. Ça sort en 1975, sur son disque « Le stéphanois ». Il en existe des dizaines de versions par son auteur, et je ne compte pas les reprises. J'ai choisi cette version pour son côté sobre et guitaristique. Quelques accords, des arpèges originaux, c'est (pas si) simple, et ça sonne bien.
  5. Ça date de 1969, mais ça prend ses sources en 1722... Sur une musique de Nahúm Heymán, Catherine et Maxime Le Forestier ont ajouté des paroles et chanté « La petite fugue ». Parmi les nombreuses versions disponibles, je vous propose une version extraite des concerts « Plutôt guitare », avec Jean-Félix Lalanne, Michel Haumont et Manu Galvin. La petite fugue Et je vous propose d'écouter le morceau auquel la chanson fait référence Prelude and Fugue in F major, BWV 856,  Johann Sebastian Bach, PAR KIMIKO Ishizaka
  6. Le retour de Moby Dick ou ce que les cachalots nous enseignent sur les océans et les hommes.
  7. Bonjour, Merci pour ce récit très instructif. La photographie subaquatique est un monde à part dans la photographie. La plongée souterraine est un monde à part dans la plongée. Alors, la photographie subaquatique en plongée souterraine...
  8. On ne va pas rajeunir tout de suite... I’ll fly away Un vieux truc des États-Unis, ça doit dater de 1932, et c'est écrit par Albert Edward Brumley . C'est un hymne religieux, un gospel, qui est énormément chanté aux États-Unis, et qui du coup fait partie de différents courants musicaux comme le bluegrass et le country. La chanson a été reprise à toutes les sauces, et adaptée en français par Graeme Allwright (J' m'envolerai) et par Daniel Lavoie (Je m'envolerai). Il en existe des milliers d'interprétations, entre autres Alison Krauss et Gillian Welch (bande originale du film “O Brother”), Aretha Franklin (qui a été mariée avec Sean Connery, et qui du coup s'appelait... euh...), Jerry Lee Lewis, Willie Nelson... La version que je vous propose est interprétée par Kris Kristofferson, Lyle Lovett, Emmylou Harris et Roseanne Cash (la fille de Johnny Cash, il s'agit d'un concert en son hommage). J'aime beaucoup, parce que chaque voix est belle, mais ce qui est encore plus beau, c'est l'union des voix. Les images de la salle montrent que tout le monde chante, et qu'ils sont nombreux à avoir la larme à l'œil. Moi aussi.
  9. La formation préalable ne s'applique qu'à la plongée en club (associatif ou structure privée). En théorie, un particulier peut acheter un bloc, un compresseur, un gilet, un masque, des palmes, et un détendeur, et se mettre à l'eau avec sans formation préalable. Dans un magasin de matériel de sport bien connu, j'ai croisé un père et son fils de dix ans qui tournaient autour des blocs de plongée, avec l'intention d'en acheter deux et de jouer à la plongée. J'ai discuté avec eux pour leur expliquer que c'était une mauvaise idée. Un moniteur de plongée m'a raconté que quand il était gamin, son père avait acheté dans une brocante deux vieux blocs et qu'il avait plongé avec. Dans le genre warriors, on prend des pierres pour descendre, on bricole au fond jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'air, et on remonte... Un autre moniteur de plongée m'a raconté que sa première formation à la plongée s'est déroulée hors structure, avec des amis plongeurs. Et des histoires semblables, il y en a d'autres...
  10. J'adore ce passage, mais pas pour la musique D'un point de vue plongée, ça se fait de plonger en humide, sans gants, avec un casque, à 230 mètres ? Allez, une autre de Pierre Vassiliu, toujours au Petit conservatoire de Mireille, en 1961. Lui, il fait tellement partie du décor que j'avais oublié qu'il en était parti. Et pour rester dans les vieilleries un peu actualisées, Jan de Nadau, accompagné entre autres par Francis Cabrel. Je sais pas vous, mais moi quand plusieurs voix chantent ensemble, ça m'émeut.
  11. Bonjour, Concernant les problèmes de buée, le phénomène physique est toujours le même (condensation de vapeur d'eau sur une paroi froide), et donc les réponses sont toujours les mêmes : -absorber la vapeur d'eau dans l'enceinte, c'est le rôle des silicagels et autres absorbants ; -diminuer la quantité de vapeur d'eau que peut contenir l'air ; plus l'air est chaud, plus il peut contenir d'eau ; de l'air à 15°C peut contenir deux fois plus d'eau que de l'air à 5°C, de l'air à 20°C peut contenir deux fois plus d'eau que de l'air à 10°C ; donc plus l'air enfermé dans l'enceinte est froid, moins il pourra contenir d'eau ; par exemple, il vaut mieux fermer le caisson dans sa chambre climatisée que sur le pont du bateau sous les tropiques ; Il se peut que les problèmes de condensation changent au cours de la plongée ; si l'air contenu dans le caisson se refroidit (cas le plus fréquent), il peut contenir moins de vapeur, et l'eau se condense en buée ; si l'air du caisson se réchauffe (il peut être chauffé par l'appareil), il peut contenir plus de vapeur d'eau, et on a moins de problèmes de buée ; -pour qu'il y ait condensation, il faut une paroi froide ; donc si on réchauffe la paroi (en particulier en début de plongée), la condensation diminue ; le dégivrage de la lunette arrière dans une voiture fonctionne sur ce principe ; pour réchauffer le hublot, poser sa main dessus entre deux photos (mais quand on veut faire des photos, je conseille de retirer sa main... enfin... chacun fait comme il veut...) ; -les produits mouillants (savon, shampoing, liquide vaisselle, salive…) ; le savon permet de regrouper les gouttelettes issues de la condensation ; c'est ce qu'on fait quand on crache dans son masque ; autre avantage du savon, il élimine la graisse ; or la buée se condense sur les traces de graisse ; -les problèmes de buée ne concernent que les caissons en polycarbonate ; avec les caissons métalliques (en alu), l'eau de condensation se répartit sur toute la surface du caisson, et on n'a quasiment pas de buée sur le hublot ; avec un caisson en polycarbonate, l'eau se condense sur le hublot, plus froid que le reste du caisson.
  12. Bonjour, Il n'y a qu'une solution pour savoir si ça fonctionne, c'est d'essayer. J'utilise des flotteurs Stix. C'est cher, mais ça fonctionne bien, ça ne se comprime quasiment pas (la flottabilité change à peine à 40 mètres), et ça se découpe facilement pour ajuster au quart de poil près. Je procède par tâtonnement. Si une mousse ne suffit pas, j'ajoute une deuxième. J'arrive rapidement à un nombre approximatif, par exemple entre 3 et 4 mousses (3 mousses, ça coule un peu, 4 mousses ça flotte un peu). À ce stade, je coupe deux mousses en deux, mais pas de la même façon : une mousse est coupée moitié-moitié, et l'autre 1/3 2/3. Comme ça, je peux essayer 3 mousses + 1/3, 3 mousses + 1/2, 3 mousses + 2/3. Garder tous les morceaux de mousses livrés avec les mousses stix. Pour l'ajustement fin, je m'en sers. Une fois l'ensemble équilibré, c'est super. Il ne pèse plus sur les mains, on le pousse d'un doigt, on peut le lâcher le temps de faire autre chose, et même faire une photo au retardateur.
  13. Bonjour, En premier lieu, il me semble profitable de faire des photos terrestres pour bien maitriser l'appareil. Puis de faire des photos avec uniquement l'appareil. Et seulement après d'y adjoindre des accessoires. Le filtre rouge, je ne vois pas l'intérêt. Je l'ai utilisé il y a longtemps et j'ai très vite abandonné. Ça ne fonctionne que dans une bande de profondeur assez étroite (pour le mien, entre 5 et 10 mètres). Plus profond, c'est verdâtre, moins profond c'est rouge. À partir du moment où on utilise un filtre rouge, on ne peut plus utiliser le flash ou une lampe. On peut lui trouver un intérêt quand on fait des plongées peu profondes dans un environnement bien éclairé, en particulier en vidéo quand on n'a pas d'éclairage. Le fish-eye n'est pas un complément optique, c'est un type d'objectif que l'on utilise sur un appareil reflex à objectifs interchangeables. À mon avis, le premier accessoire à acquérir est un flash externe.
  14. En vrac... Un flash Sea&Sea YS-D1 (pas les J) que j'ai depuis 2014, 250 plongées. Un seul problème avec, le compartiments à piles a pris l'eau, et c'est probablement de ma faute, j'ai du mal le fermer. Nettoyage des contacts, changement du joint, quatre piles rechargeables foutues, et depuis tout va bien. Un flash Un flash Sea&Sea YS-D2 J. 16 plongées avec. Les flashs voyagent en soute. Déclenchement par fibre monobrin (2,1 mm diamètre extérieur, 1 mm pour la fibre). Aucun problème tant que la fibre est bien en face du flash interne.
  15. Bonjour, Il y a mille façons de plonger et mille façons de faire des photos sous l'eau. À mon humble avis, on ne peut pas faire de photos pendant une formation, et généralement les moniteurs vous demandent de ne pas emporter d'appareil pendant la formation. Vous devrez, pendant votre formation, concentrer votre attention sur la découverte du milieu, sur l'utilisation du matériel, sur le respect des consignes données… Concernant le TG-6, c'est un bel appareil. Même s'il est vendu comme étanche, je vous conseille d'acheter un caisson si vous comptez le mettre sous l'eau, y compris en randonnée palmée. Concernant la nécessité de faire une plongée d'essai avec le caisson sans l'appareil, je doute sincèrement de l'intérêt. En effet, les caissons sont conçus pour être étanches. Donc les noyades de caissons surviennent à la suite d'erreurs de manipulation (mauvaise fermeture, cheveu en travers du joint…). Pour diminuer le risque, voici quelques conseils : -suivre les conseils du fabricant concernant la mise en place et l'entretien du caisson et du joint ; -installer son appareil dans le caisson et le fermer dans un endroit calme, en prenant votre temps, et de préférence bien éclairé et frais (plus l'air est froid, moins il contient d'eau, et donc moins il y aura de risque de buée) ; -une fois l'appareil installé, ne plus ouvrir le caisson (ah, les bricolages vite fait sur le zodiac…) jusqu'à ce qu'il soit rincé et séché, et une fois que vous êtes à nouveau dans un environnement sûr ; -se faire passer l'appareil une fois que vous êtes dans l'eau, ou l'accrocher à un bout et le récupérer une fois dans l'eau ; ça évite le plouf avec l'appareil, et ça vous permet d'être totalement disponible pour la mise à l'eau ; -quasiment toutes les entrées d'eau se produisent à la surface ou dans les premiers mètres ; surveiller le caisson au début de la plongée ; si vous voyez de l'eau à l'intérieur, interrompre la plongée ; -la situation la plus à risque pour un caisson, c'est la mise à l'eau par la plage ; c'est là qu'on retrouve le plus de poussières de sable qui s'infiltrent partout ; c'est la seule circonstance qui fait que je nettoie le joint en cours de séjour plongée ; -avant la mise à l'eau avec un appareil, utiliser l'appareil sur la terre ferme pour vous familiariser avec ses réglages ; -avant d'acheter un complément, utiliser son appareil sans filtre, sans flash, sans lentille aditionnelle, sans platine, sans lampe ; -le filtre rouge n'a aucun intérêt en photo (à la rigueur, on peut lui trouver un intérêt en vidéo quand on n'a pas de phare) ; -le fish-eye n'est pas une lentille qu'on ajoute sur un appareil compact ; c'est un type d'objectif très grand angle ; sur un appareil compact, on peut ajouter un complément grand angle ; -par ordre de priorité, la première chose à ajouter à un appareil est un flash ; -pour gagner du temps en photo subaquatique, il vaut mieux vous faire aider par une personne qui en fait déjà ; -tout ce qu'on apprend sur la plongée est bénéfique à la photo subaquatique, et tout ce qu'on apprend sur la photo est bénéfique à la photo subaquatique. Bon voyage P.S. : si vous tenez à rapporter des souvenirs photographiques de vos immersions, vous trouverez certainement quelqu'un qui fait des photos autour de vous.
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Bonjour,

 

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